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05 octobre 2018

La Rose du ciel prend son envol

Rose du ciel

©Photo gracieuseté - Mélanie Dusseault Photographe

La Rose du ciel raconte l'histoire d'une jeune femme qui lutte avec son anxiété.

La Rose du ciel raconte l’histoire d’une jeune québécoise qui rêve de voler. C’est la première publication majeure de Jipi Perreault, un jeune homme de la région.

Natif de La Reine en Abitibi-Ouest, Jean-Philippe Perreault, alias Jipi Perreault, fera le lancement officiel de sa bande dessinée La Rose du ciel le 20 septembre à Montréal.

Il ne s’agit pas de sa première publication, mais c’est certainement la plus importante. Le tome de 88 pages raconte l’histoire de Maria Richard, une jeune fille qui veut devenir pilote d’avion, mais qui fait face à beaucoup d’adversité.

Un message à travers l’art

Ayant vécu une dépression profonde, Jean-Philippe voulait passer un message à travers ses bandes dessinées.

«Après m’être sorti de ma dépression, j’ai appris que j’avais un problème d’anxiété, a raconté le bédéiste. J’avais envie de faire un album là-dessus, mais je n’avais pas envie de faire comme mille autres auteurs qui parlent de ça. On suit donc la vie de Maria qui doit gérer l’anxiété qui vient de son entourage et de son environnement qui tentent de la décourager de poursuivre son rêve.»

Bien qu’il soit un homme, Jean-Philippe voulait que son œuvre se voie également féministe. «C’est sûr qu’en étant un homme, je ne peux pas avoir le même point de vue qu’une femme. Mais j’ai essayé d’écrire avec le plus d’empathie possible, tout en respectant le contexte historique des années 50, époque dans laquelle se passe mon histoire.»

La passion de la B.D.

Bien qu’il ait quitté la région depuis plusieurs années, Jean-Philippe garde encore d’étroits liens avec sa famille en Abitibi-Témiscamingue.

Passionné de bandes dessinées depuis qu’il est jeune, Jipi a décidé de faire ses études universitaires à l’Université du Québec en Outaouais. «Je ne sais plus quand j’ai découvert ma passion pour la bande dessinée, mais j’étais très jeune, a-t-il relaté. C’est un médium assez accessible. On peut l’utiliser pour illustrer n’importe quel genre d’histoires sans contraintes budgétaires ou techniques.»

Dessiner malgré un handicap visuel

À regarder sa bande dessinée, personne ne pourrait croire que Jipi Perreault est atteint d’un handicap visuel qui lui donne une basse vision.

«Ça ne change rien à la créativité, mais je dois adapter mes méthodes de travail, a expliqué M. Perreault. Par exemple, je ne fais pas mes dessins sur papier, tout est fait par ordinateur.»

Les logiciels qu’il utilise pour dessiner lui permettent de zoomer sans contrainte, ce qui lui permet de voir son œuvre en détail.

«C’est sur que ça me limite un peu puisque le dessin repose beaucoup sur l’observation, c’est pour ça que je parle beaucoup d’adaptation dans mon travail», a souligné l’artiste.

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