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07 octobre 2018

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Steven Mercier rentre à la maison

Les Huskies ont un nouveau préparateur physique

Camp Huskies

©Jean-François Vachon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Steven Mercier s’occupe maintenant de la préparation physique des joueurs des Huskies.

Cette année, le préparateur physique des Huskies est bien connu. Ayant évolué pour l’équipe, natif de Rouyn-Noranda, Steven Mercier délaisse le rôle de dépisteur pour occuper un emploi dans lequel il a étudié.

Kinésiologue, l’ancien hockeyeur s’occupera du volet hors glace de l’équipe. «J’ai toujours senti que je faisais partie de l’équipe. Je me suis toujours senti comme un Husky. J’ai l’équipe tatouée sur le cœur. Je suis content d’être à Rouyn-Noranda. J’ai choisi de revenir en région après mes études pour travailler ici. C’est un défi motivant», a-t-il confié.

Il a été approché par Gilles Bouchard, alors qu’il était dépisteur de l’organisation durant ses études à l’Université du Québec à Trois-Rivières. À l’époque, le Rouynorandien donnait un coup de main à Guillaume Groulx lors des camps d’entraînement. «Guillaume Groulx a ensuite été embauché par le Rocket de Laval avant la dernière saison. Quand il est parti, Gilles Bouchard m’avait approché pour me demander si ça m’intéressait. Il était prêt à m’engager après mes études», a-t-il mentionné.

Le nouveau grand manitou des Huskies, Mario Pouliot, a décidé de poursuivre le processus. «Il voyait que c’était un plus pour l’organisation parce que je viens de Rouyn-Noranda, que j’ai joué pour l’équipe et que j’ai les compétences requises», a expliqué Steven Mercier.

Un choix facile

Pour Mario Pouliot, il ne faisait aucun doute qu’il s’agissait du choix à faire.

«Steven est un gars de Rouyn-Noranda, un ancien des Huskies. Il sait ce qu’est la vie d’un joueur de hockey ici. De plus, en l’ayant ici, sur place, on va avoir quelqu’un en permanence plutôt que quelqu’un qui vient passer une semaine de temps en temps» - Mario Pouliot

«Il connaît la game. Il connaît notre identité parce qu’il l’a vécue. Il fait un excellent travail et c’est quelqu’un de préparé», a-t-il ajouté.

Steven Mercier en convient, il sait ce qui attend les joueurs des Huskies. «Je connais la game, je l’ai jouée, je sais à quel point on peut être fatigué après certains voyages. Je sais ce que c’est de revenir du Cap-Breton», a-t-il soutenu.

Pour lui, ce défi s’annonce stimulant. «Je suis vraiment content, comme kinésiologue, d’être en mesure d’entraîner des gars dans un mode de vie que j’ai déjà vécu», a-t-il indiqué.

Gérer la fatigue

Sa principale mission, selon lui, consistera à gérer la fatigue. «On va beaucoup travailler là-dessus. Il faut savoir quand les entraîner et quand leur donner du repos, quand y aller avec de l’intensité et quand y aller avec moins», a-t-il expliqué.

Il aura l’occasion de travailler avec Pierre Allard, le préparateur physique des Canadiens de Montréal. «L’organisation va travailler avec lui, notamment pour la gestion de la fatigue. Il va nous aider avec un logiciel», a-t-il mentionné.

Adaptation

Pour sa première saison, Steven Mercier convient que le mot adaptation sera important. «Je ne peux pas tout changer, mais j’essaie d’amener ma couleur à moi, ce que je trouve important. On va s’adapter de saison en saison. Chaque année, c’est à refaire. On fait des choses qui vont moins bien marcher et d’autres qui vont bien aller», a-t-il évoqué.

Entraîner les jeunes athlètes

Durant l’été, avec son cousin Michaël Mercier, Steven Mercier entraîne de jeunes hockeyeurs de Rouyn-Noranda. «On travaille avec des plus jeunes et on essaie de développer leur base athlétique. Avec les Huskies, j’arrive avec des gars qui ont déjà ces bases et où on veut pousser un peu plus la performance pour les amener à un meilleur niveau», a-t-il expliqué.

Les deux cousins ont cependant aidé les gardiens Samuel Harvey et Zachary Émond cet été. «On a travaillé un peu avec eux. Ça m’a permis de goûter à cette expérience», a-t-il fait valoir.

Un premier camp d’entraînement

Steven Mercier était en charge du volet physique du camp d’entraînement de l’organisation. «Ce fut une belle expérience. J’ai gardé pas mal ce qui était déjà fait comme c’était ma première année. Je voulais voir un peu comment les choses s’alignaient. J’ai modifié certains trucs. J’ai voulu amener ma couleur. On a réussi à faire des entraînements intenses qui nous ont permis de voir les qualités de chaque gars et de les évaluer», a-t-il soutenu.

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