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02 novembre 2018

Des pertes de près de 750 000 $ à cause du manque d’étudiants

CFP Lac abitibi

©Photo L’Éclat / Le Citoyen – Marc-André Gemme

La baisse du nombre d’étudiants aux différents programmes offerts du CFP Lac-Abitibi cause d’importantes pertes financières.

La pénurie de main-d’œuvre touche tous les secteurs de l’économie, y compris dans le secteur de l’éducation professionnelle. Cette année, la baisse d’inscriptions au Centre de formation professionnelle Lac-Abitibi signifie des pertes de près de 750 000 $ pour le centre.

«Cette année, on a observé une baisse de la clientèle des Centres de formation professionnelle partout en région», a expliqué le directeur du CFP Lac-Abitibi, Yves Dubé.

Par exemple, chaque année le CFP Lac-Abitibi propose une cohorte en mécanique de véhicules routiers, mais étant donné le manque d’inscriptions le programme n’a pas pu démarrer. «On avait quatre étudiants d’inscrits. On a pu les transférer dans le programme de mécanique d’engins de chantier», a-t-il indiqué.

Même réalité au niveau de la soudure. «Chaque année, on partait deux cohortes en soudure, mais depuis deux ans, on arrive juste à en partir une», a ajouté le directeur.

Selon le directeur, le secteur minier vient drainer la clientèle cible du CFP.

Cette diminution entraîne des pertes nettes pour la direction du CFP de près de 750 000 $. Alors qu’en temps normal le CFP comptait près de 250 élèves à temps plein, il n’en compte que 125 à ce jour.

Les SAE à la rescousse

Heureusement, les services d’aide aux entreprises (SAE) offerts par le CFP Lac-Abitibi viennent pallier une partie de ces pertes financières.

«On a une ressource en soudage dont 100 % de sa tâche est dédiée à la reconnaissance des acquis de compétences, a indiqué Yves Dubé. Il peut se rendre en entreprise pour évaluer les soudeurs, faire la formation manquante et valider les compétences.»

L’année dernière, le volet reconnaissance des acquis de compétence à elle seule a généré des revenus de 350 000 $. «On développe cette expertise en soudage et on espère pouvoir faire de même en mécanique», a ajouté M. Dubé.

Le CFP offre plusieurs services de ce genre aux entreprises de la région. Les revenus associés à ces services permettent de pallier le manque d’élèves pour l’instant.

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