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20 novembre 2018

Mariana Mazza en huit questions

Mariana Mazza

©Eric Myre

Il reste environ 80 dates pour Mariana Mazza avec son premier one-woman show, «Femme ta gueule».

Mariana Mazza revient avec plaisir pour une tournée de six dates en Abitibi. Il s’agit de la dernière chance de voir le premier spectacle de l’humoriste, qui porte le titre de Femme ta gueule, alors qu’elle travaille en parallèle à son deuxième spectacle, prévu pour 2020.

Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir artiste?

La liberté sur scène. Je ne me voyais pas dans un métier où quelqu’un me dit quoi faire et quand le faire. Des métiers où tu as des méthodes et des notions à apprendre, des processus à suivre. Dans l’humour, c’est moi qui créé les notions. C’est moi qui donne le sujet.

Est-ce qu’il y a une personne qui a été déterminante dans votre cheminement?

Il y a eu plusieurs personnes importantes, mais je dirais que mon gérant, Eric Young, qui m’a ouvert plein de portes et plein de possibilités, est très important. Il a toujours cru en moi. Il a confiance, même lorsque ça parait louche ou que mes idées ne sont pas complètes. Ça m’a permis de m’épanouir. Il y a aussi toute une équipe derrière qui ne me lâche pas. Comme je suis une fille d’équipe, c’est très important pour moi.

Qu’est-ce qui nourrit votre créativité?

Le quotidien, des bribes d’aventures ici et là. De plus en plus aussi l’actualité m’inspire. Avant, je n’osais pas trop, car je n’étais pas prête à défendre mes idées. Il y a mes réflexions aussi… Il faut que ce soit très proche de moi. Puis, il y a tous les trucs négatifs qui arrivent dans une vie. Parce que le positif, ce n’est pas drôle. Alors que de rire de ses travers, c’est plus amusant. Finalement, j’aime bien critiquer les grands changements sociaux.

Quelle est l’œuvre ou l’artiste que vous admirez le plus?

J’admire plein de gens dans plusieurs sphères, mais je dirais que les sportifs m’impressionnent beaucoup. Pour tout le dépassement, le fait de devenir de véritables machines. En ce moment, je trippe sur le tennis. Moi, je joue une heure et je veux vomir, alors qu’eux, ils jouent des matchs, les entraînements… C’est une rigueur de tous les jours, de toutes les secondes. Ce sont des gens d’exception.

Que représente l’Abitibi pour vous?

De la route! Mais des gens de bonne humeur qui apprécient ma présence. Puis, ça me redonne de l’énergie parce que je sais qu’il n’y aura pas un spectacle où les gens vont se crisser de ce qui se passe sur la scène. Ça me rend heureuse.

Si vous étiez première ministre, quelle serait votre première action?

Je me ferais crisser dehors! Je ne suis vraiment pas bonne pour gérer. J’ai de la misère à gérer ma chambre, alors imaginez un pays! Je pense que je me mettrais à table d’abord avec des comités du milieu culturel et de l’éducation pour trouver des façons de rentrer plus de culture à l’école. Les jeunes aiment la liberté de créer. Je mettrais plus de sorties culturelles pour leur faire découvrir des choses. Je serais plus ouverte à la création, pas juste à la matière. La liberté d’expression, c’est super important.

Quelle est votre chanson préférée?

Somebody Else’s Guy de Jocelyn Brown. C’est la musique la plus festive au monde. J’adore cette chanson. Je la mets dans tous mes spectacles.

Quel est votre film préféré?

C’est un film pas connu qui dure trois heures, Blood In Blood Out (Les Princes de la ville). Un film sur les gangs de rue à Los Angeles. Les blancs latinos versus les latinos. J’adore ce film. C’est mon préféré de tous les temps.

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