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21 novembre 2018

Au tour de Virgil Héroux-Laferté d’être mis de l’avant

Plus que trois représentations pour les Volubiles

Volubiles

©Archives

Virgil Héroux-Laferté (à gauche) fut à l’honneur lors de la représentation du 9 novembre des Volubiles.

Virgil Héroux-Laferté a fait son entrée parmi les Volubiles comme remplaçant, il y a huit ans. Après quelques événements corporatifs, il s’est taillé rapidement une place en tant que joueur physique de l’équipe.

Que ce soit pour représenter une histoire dictée par les autres membres du groupe ou pour mimer la naissance d’une girafe, Virgil Héroux-Laferté admet qu’il a une préférence pour le jeu physique. Les épreuves chantées fonctionnent dans son cas une fois sur quatre et il considère que les épreuves où il doit répondre par une question sont un plus grand défi pour lui.

De l’impro à l’humour spontané

Même s’il n’avait jamais assisté à aucune représentation des Volubiles, Virgil savait cependant qu’il s’embarquait dans une grosse aventure.

«Je trouvais le concept très cool, mais je savais que ça représentait un plus gros stress que l’impro. J’avais revu Luc Drolet à un match d’anciennes étoiles de la ligue, donc je savais que c’était de haut niveau. Je connaissais à peine Émilie Villeneuve et Pascal Binette à l’époque. J’étais pas mal intimidé par leur talent, mais je me suis lancé», raconte celui qui a remporté le titre de première étoile dès sa première année dans la SDI (Soirée d’improvisation, remplacée aujourd’hui par la SIR-N, Soirée de l’improvisation à Rouyn-Noranda).

Les Volubiles furent donc pour Virgil une occasion de consolider ses talents d’improvisateur dans une forme plus spectaculaire et aussi de tisser de solides liens d’amitié avec les autres membres du groupe. «On est un groupe de quatre avec tous des talents différents. Puis, on a Pascal qui nous force à sortir de nos pantoufles. On a toujours voulu offrir un bon show à nos spectateurs. On se dit toujours qu’il faut en donner à la hauteur des 20 $ que les gens déboursent pour venir nous voir», mentionne-t-il.

La soupape

Pour Virgil Héroux-Laferté, les soirées de Volubiles ont servi de soupape. «C’était l’occasion de lâcher son fou et d’oublier le mois ou la semaine de marde. Tant pour nous que le public, je crois», lance-t-il.

C’est d’ailleurs navec une certaine tristesse que Virgil voit la fin des Volubiles arriver, mais il a d’autres aspirations, comme de consacrer plus de temps à son entreprise vidéo ou encore l’idée d’une websérie qui le séduit comme son collègue Olivier Boutin-Martineau.

«Je dirais qu’avec la fin des Volubiles, ce sera la fin, dans mon cas, de ma carrière d’improvisateur. C’est mieux de terminer ça sur un succès plutôt que de voir la salle se vider tranquillement comme ce fut le cas pour des événements qui ont été populaires à Rouyn-Noranda, mais qui n’ont pas su s’arrêter à temps», philosophe-t-il.

Le prochain spectacle des Volubiles aura lieu le 14 décembre à 20h au Petit Théâtre du Vieux Noranda.

 

Les autres membres de l’équipe vus par Virgil Héroux-Laferté:

  • Émilie Villeneuve: Elle amène le contenu. C’est la colonne vertébrale du groupe. Elle peut cependant être très punchée et même grivoise à l’occasion.
  • Luc Drolet: Je dirais qu’il est imprévisible. Des fois, il a l’air déphasé, mais il finit toujours par faire de l’humour pertinent.
  • Olivier Boutin-Martineau: La mitraillette à gags. Il parle vite. Il est le cabotin du groupe.
  • Pascal Binette: Le cerveau de l’équipe. Les Volubiles, c’est son idée avec Luc. Il a beaucoup d’humour. C’est celui qui va faire 23 jokes pendant qu’on enfile nos costumes. C’est le patriarche avec sa grosse barbe blanche.

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