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22 novembre 2018

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

L’histoire du papa d’un bébé prématuré devient virale

Bebe premature

©Photo tirée de Facebook

Jean-François Rousseau et sa fille Célia, peu de temps après la naissance de celle-ci.

Jean-François (Jeff) Rousseau, d’Amos, a publié l’histoire de la naissance de sa fille, très grande prématurée, à l’occasion de la Journée mondiale de la prématurité, le 17 novembre. Le récit est rapidement devenu viral sur les réseaux sociaux.

Son histoire est bouleversante. Le texte de plus de 5000 mots avait été partagé 5241 fois et avait reçu plus de 2100 commentaires, le 22 novembre en avant-midi. Il y raconte comment, en quelques heures, tout a basculé dans sa vie et celle de sa conjointe, Caroline, qui est entrée en travail, le 22 janvier 2007, à seulement 26 semaines de grossesse. 

«Caroline est enceinte et ça me rend heureux. Je suis complètement gaga de voir ce joli bedon», avait-il écrit, en guise d’introduction. 

Mais à la suite d’une visite du centre de natalité, Caroline a été transférée en gynécologie et on a annoncé au couple que l’accouchement allait être pour bientôt et que la mère allait devoir être transférée par avion-ambulance. Comble de l’angoisse, on a demandé à M. Rousseau qui, de la mère ou de l’enfant, devait être sauvé, parce que les chances de survie des deux ensemble étaient très minces. 

«Elle ne sait pas que sa vie est en danger. Du moins, elle ne sait pas qu’on m’a dit que je ne la reverrais peut-être jamais. Je lui dirai, des années plus tard», a confié Jeff Rousseau dans son récit. 

La fin est heureuse, puisque toutes les deux ont survécu. La petite Célia a maintenant 11 ans et elle est en pleine forme. «Elle va bien, son cœur n’a jamais baissé et elle respire bien. Elle est sauvée, la petite! Elle est forte! Je n’ai rien d’autre à faire que pleurer. Non en fait, je braille», avait relaté M. Rousseau. 

Le texte s’intitule Le jour où j’ai perdu mon nom, parce qu’à la suite de cette mésaventure, Jeff était devenu «le conjoint de Caroline», puis «le père de Célia». 

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