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Curieux retour de balancier avec le recyclage à la Fonderie Horne
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Chaque année depuis 2007, la Fonderie Horne organise une journée axée sur l’importance du recyclage. Cette année, l’activité a permis de détourner de l’enfouissement 13,43 tonnes de matières électroniques et électriques en fin de vie.
La Fonderie Horne vit présentement une situation inusitée par rapport au recyclage de matériel électrique et électronique en fin de fin. Alors que la proportion de matières en provenance d’ailleurs au Canada a augmenté, la part du Québec, elle, a diminué.
«On a de la difficulté à comprendre ce qui se passe, a admis le directeur général du complexe métallurgique de Rouyn-Noranda, Claude Bélanger. La portion canadienne de nos matières recyclables est passée de 8 à 12 %, mais celle du Québec a reculé de 5 à 3 %.»
Sensibilisation toujours plus grande
Cela ne signifie pas pour autant que la population soit moins sensibilisée. Au contraire, la 11e édition de la Journée recyclage de la Fonderie Horne, qui a eu lieu le 8 septembre, a battu des records.
«Nous avions planifié un objectif de 10 tonnes, mais les gens nous en ont amenées 13,43, a indiqué Stéphanie Lemieux, superviseure des communications et des relations avec la communauté. Nous avons aussi accueilli plus de 1500 visiteurs, du jamais vu à ce jour.»
En tenant compte des tonnes amassées en 2018, les 11 éditions de la Journée recyclage ont ainsi permis de détourner de l’enfouissement près de 80 tonnes de matériaux électriques et électroniques en fin de vie.
«L’installation, en 2017, de notre point de chute aux portes de l’usine, a sans doute donné un bon coup de main, a mentionné Mme Lemieux. On sent que les gens s’en préoccupent.»
Répondre aux critères les plus sévères
La Fonderie Horne peut aussi s’enorgueillir de répondre aux standards les plus élevés en la matière. «Depuis plusieurs années, nous avons la certification environnementale ISO-14001. Et même si le gros des matières que nous recyclons provient des États-Unis, nous venons aussi récemment d’obtenir une certification européenne. Nous sommes donc en mesure de répondre aux critères les plus sévères», a signalé M. Bélanger.
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