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26 novembre 2018

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

Bernard Généreux: «Les politiques de Trudeau au Québec, c’est de la merde!»

Conservateurs

©Photo L'Éclat/Le Citoyen - Dominic Chamberland

Bernard Généreux, président du caucus des députés conservateurs au Québec (à droite), en compagnie de Nelson Laflamme, vice-président du Club de motoneige de Val-d’Or, qui s’occupe de sa tournée dans la région.

Bernard Généreux, président du caucus du Parti conservateur du Canada au Québec, s’est organisé pour ne pas passer inaperçu durant son passage en Abitibi.

En tournée dans la région afin de rencontrer des candidats potentiels et divers intervenants sur les enjeux locaux en vue des élections fédérales d’octobre 2019, le coloré député de Montmagny – L’Islet – Kamouraska – Rivière-du-Loup n’a pas mâché ses mots quand est venu le temps de parler du premier ministre Justin Trudeau et du premier mandat libéral à la tête du gouvernement du Canada. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas la langue de bois.

«Les politiques de Trudeau au Québec, c’est de la merde!, a lancé M. Généreux à quelques reprises. Son parti n’a même plus de lieutenant au Québec, il ne veut rien savoir du rapport d’impôt unique et avec tous ses déficits, il est en train de nous mettre dans le trou. Ces déficits n’ont tellement pas de sens, car imaginez les conséquences quand l’économie va connaître une baisse. Le gouvernement aurait dû, au contraire, profiter de la forte période économique pour rembourser sa dette, a-t-il renchéri.

«Même si Justin Trudeau est encore populaire au Québec, nous sommes un gouvernement en attente car lorsque les gens vont découvrir notre chef (Andrew Scheer) et qu’ils pourront comparer nos propositions en environnement, en économie et en développement régional avec les quatre autres années de déficit annoncées par les libéraux, qui forment un gouvernement de grands centres et non de régions, ils vont y réfléchir», a soutenu M. Généreux.

«Un comté prenable»

Bernard Généreux ne s’en cache pas : s’il était à Val-d’Or lundi pour préparer le terrain en vue de la prochaine campagne électorale, c’est que les conservateurs considèrent Abitibi – Baie-James – Nunavik – Eeyou comme «un comté prenable». Mais encore leur faut-il dénicher un candidat de calibre.

«C’est un comté de matières premières, ce dont nous avons beaucoup à cœur, a affirmé M. Généreux. Un bon représentant ici, quelqu’un de présent, serait une très bonne chose pour la région, parce qu’il faut bien se le dire: Romeo Saganash n’a pas livré grand-chose ici. Je ne dis pas qu’il n’est pas un bon député, mais ses engagements politiques sont plus nationaux et internationaux, auprès des communautés autochtones en général», a-t-il mentionné.

Dans la même veine, M. Généreux estime que les prochaines élections seront l’occasion de sortir le NPD de la région. «Les néodémocrates s’attaquent plus à nous qu’aux libéraux. Ils couchent dans le même lit…», a-t-il lâché.

La fin des candidats-poteaux?

Sans bien sûr dévoiler de noms, Bernard Généreux a indiqué que certaines personnes ont fait connaître leur intérêt à défendre les couleurs du Parti conservateur dans Abitibi – Baie-James – Nunavik – Eeyou au scrutin de 2019 (rappelons que l’ancien maire de Rouyn-Noranda Mario Provencher a déjà été désigné candidat du PCC dans le comté voisin d’Abitibi – Témiscamingue).

«On est venus s’enquérir de candidats potentiels, et oui, des gens se sont montrés intéressés. Nous aurions aimé pouvoir annoncer notre candidat ici avant Noël, mais ça risque d’être difficile, a reconnu M. Généreux. Ce qu’on peut vous dire, c’est que les candidats-poteaux, c’est fini. On veut des gens impliqués dans leur milieu comme candidats, et non des parachutés que personne ne connaît, afin que la population puisse s’identifier à eux», a-t-il signalé.

Jean-Maurice Matte rencontré

Pour ceux qui se posent la question, Jean-Maurice Matte, maire de Senneterre et candidat conservateur aux élections de 2011, a été rencontré. Mais de l’aveu même de Bernard Généreux, il serait étonnant que M. Matte soit de la partie aux élections fédérales de 2019.

«Ce serait un excellent candidat, il avait obtenu de bons résultats en 2011 et il est en réflexion, mais ça tend plus vers une réponse négative que positive, a signifié M. Généreux. M. Matte veut rester impliqué dans le centenaire de Senneterre et dans l’UMQ (l’Union des municipalités du Québec)», a-t-il fait remarquer.

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