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27 novembre 2018

Aller à la rencontre pour mieux comprendre

Tournée du président-directeur général

AB-TourneeCISSS

©Photo L’Éclat/Le Citoyen – Archives/Patrick Rodrigue

La tournée du PDG a permis à Yves Desjardins de prendre connaissance des enjeux vécus dans les différentes communautés de la région et répondre aux questions de celles-ci.

Le PDG du CISSSAT, Yves Desjardins, dresse un bilan positif des six rencontres qui ont eu lieu avec la population tout au long du mois de novembre. Pour lui, il était clair que ces échanges étaient essentiels.

«C’est toujours un moment important pour nous de rencontrer les différentes communautés, les entendre et dialoguer avec elles, a-t-il déclaré d’entrée de jeu. Nous voulons savoir si elles ont des choses à nous proposer, s’il y a des éléments qui vont bien, d’autres moins bien.»

Nombreux défis

M. Desjardins est conscient qu’il existe de nombreux défis à relever au sein de son organisation, mais il croit que la communication directe avec la population est la clé pour bien s’arrimer aux réalités des différentes communautés.

«Nous sommes une jeune organisation qui est en développement et l’on souhaite s’assurer de répondre aux besoins de la population. La meilleure façon d’y arriver, c’est de rencontrer les gens et de mieux comprendre qui ils sont, quels sont leurs besoins et ce qu’on peut faire», a-t-il admis.

« C’est un minimum pour nous de montrer ce que nous avons fait et de rendre des comptes à la population» - Yves Desjardins

Six séances au lieu de cinq

Bien que la région de l’Abitibi-Témiscamingue compte cinq MRC, six rencontres ont eu lieu au cours du mois de novembre.

«Il y en a eu deux dans la MRC de la Vallée-de-l’Or, à la demande de la population. Initialement, nous en avions prévu une à Malartic, mais certains ont indiqué avoir de la difficulté à se déplacer à cet endroit. Nous avons trouvé un local pour en faire une également à Val-d’Or», a précisé Yves Desjardins.

Sujets abordés

Les échanges ont porté sur une variété de sujets. Les préoccupations des citoyens n’étaient pas les mêmes d’un endroit à l’autre. À Val-d’Or et Rouyn-Noranda, ce qui préoccupait la population était le manque d’accès aux médecins de première ligne. Le PDG a admis que la situation était plus difficile à ces deux endroits et qu’il était légitime d’aborder la question.

À Amos, il a été question de la réorganisation qui est effective depuis quelques mois.

Pour ce qui est de Ville-Marie, la pénurie en anesthésie et les travaux d’agrandissement de l’hôpital ont principalement retenu l’attention.

À La Sarre, les discussions ont surtout porté sur la situation du CHSLD de Palmarolle. Yves Desjardins a voulu se montrer rassurant et expliquer ce qui était prévu pour la suite des choses.

«Les gens nous ont également parlé de la proximité avec la population que l’organisation antérieure avait mise en place, a-t-il rapporté. Il est vrai qu’elle avait développé un modèle assez unique et c’est ce modèle-là qu’on veut implanter partout parce que ça a du sens d’être près de sa communauté. Ils ont parlé de la perte de cette signification. Ils ne savent plus à qui s’adresser, qui sont les intervenants pivots. Nous allons faire une activité prochainement pour démystifier nos services dans l’ensemble de nos communautés.»

Plus populaires

Les différentes rencontres ont permis de rejoindre de 100 à 150 personnes. Il s’agit d’une amélioration en comparaison de l’année précédente. Certaines communautés étaient très mobilisées et l’on pouvait compter jusqu’à une quarantaine de personnes lors de la séance organisée chez elles.

«Nous souhaitons que de plus en plus de gens profitent de cette opportunité pour nous parler de ce qu’ils vivent et de leur façon de percevoir le système de santé et des services sociaux. À la fin des rencontres, nous prenons le temps de recevoir les gens qui ont vécu des situations particulières et qui désirent nous en faire part. Ce que l’on souhaite, c’est de reproduire minimalement cette tournée une fois par année», a expliqué le PDG du CISSSAT.

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