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28 novembre 2018

Logement: les taux d’inoccupation se resserrent

Le loyer moyen continue de grimper partout

logements inoccupation Amos Abitibi

©Martin Guindon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Seule Amos parvient toujours à tirer son épingle du jeu en 2018, avec un taux d’inoccupation frôlant le seuil d’équilibre.

HABITATION. Après avoir flirté avec le seuil d’équilibre de 3 % pendant deux ans, les trois principales villes de la région sont à nouveau confrontées au resserrement du taux d’inoccupation dans leur marché locatif respectif en 2018.

C’est ce qui se dégage de l’Enquête sur les logements locatifs réalisée en octobre par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). Celle-ci ne porte que sur les localités de plus de 10 000 habitants. La vigueur du marché de l’emploi, avec un taux de chômage très bas, et le vieillissement de la population pourraient expliquer cette pression sur le taux d’inoccupation.

La baisse la plus significative affecte Rouyn-Noranda, qui après avoir enregistré des taux d’inoccupation d’au moins 3 % depuis 2015, doit maintenant composer avec un taux de 1,2 % pour tous les types de logements. Les familles auront à nouveau du mal à trouver un appartement à louer, alors ceux de deux chambres affichent un taux de 0,9 % et ceux de trois chambres et plus, 1 %.

Plus stable à Val-d’Or et Amos

Si le taux a oscillé davantage autour de 2 % à Val-d’Or depuis trois ans, il a atteint 1,2 % en octobre dernier. Il était de 1,7 % en 2017. La situation est plus critique qu’à Rouyn-Noranda pour les familles, avec un taux de 0,4 % pour les appartements de deux chambres et de 0,9 % (qui représente tout de même une amélioration sur le 0,2 % de 2017) pour les logements de trois chambres et plus.

Seule Amos semble échapper à cette pénurie accrue de logements, alors que son taux d’inoccupation se situait à 2,8 % en octobre, tout près du seuil d’équilibre. Il était de 3,3 % en 2017. Le taux pour les logements de deux chambres se situe à 2,3 %, alors que celui pour les appartements de trois chambres et plus a bondi de 2,6 à 4,6 %.

Plus cher partout

Le loyer moyen a aussi connu des hausses dans chaque ville et pour chaque type de logements. C’est à Val-d’Or qu’il est le plus élevé, à 626 $ par mois, comparativement à 605 $ en 2017. Pour les logements de deux chambres, il est passé de 631 à 652 $, alors que pour ceux de trois chambres et plus, il est de 719 $ comparativement à 700 $ l’an dernier.

À Amos, le loyer moyen s’élève à 623 $ par mois, contre 606 $ en 2017. Les logements de deux chambres coûtent 636 $ par mois, comparativement à 618 $ l’an dernier. C’est toutefois dans cette ville que l’on retrouve le loyer moyen le plus cher pour les appartements de trois chambres et plus, soit 737 $. Il était aussi le plus élevé en région l’an dernier, à 709 $.

Du côté de Rouyn-Noranda, le loyer moyen atteint 609 $ en octobre 2018, en hausse sur les 587 $ de 2017. Pour les logements de deux chambres, il est de 646 $ et pour les trois chambres et plus, il a franchi la barre de 700 $ à son tour pour atteindre 727 $ en vertu d’un bond de 4,8 %.

Des logements sociaux

La situation préoccupe particulièrement le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) avec un recul du taux à 2,3 % pour l’ensemble du Québec. Il implore les deux paliers de gouvernement d’investir sans attendre dans la construction de logements sociaux pour mettre un frein à la pénurie et garantir le droit au logement à tous, d’autant plus que le Québec compte ses surplus en milliards de dollars.

Commentaires

28 novembre 2018

Alex Chartier

Rouyn-Noranda a recommencé a développer des quartiers résidentiel, cela devrait aider grandement.

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