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04 novembre 2018

Ricardo Trogi en dix questions

Ricardo Trogi

©L'Éclat/Le Citoyen - Maire-Eve Bouchard - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Ricardo Trogi lors du brunch-conférence au Centre de congrès pendant le Festival du cinéma, où il a régalé la foule d’anecdotes sur sa carrière de réalisateur.

Le réalisateur Ricardo Trogi (Québec-Montréal, Horloge Biologique, 1981-1987-1991) a eu droit à son baptême du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue en cette 37e édition. Il était l’invité d’honneur d’un brunch-conférence au Centre des congrès, lors duquel il s’est livré avec franchise sur l’univers du cinéma, de son cinéma. Mais qu’en est-il de l’homme?

Est-ce qu’il y a une personne qui a été déterminante dans votre cheminement?

Je te dirais Gotlib. C’est un bédéiste français. Ça été mon premier rapport avec l’image, le style d’humour, ç’a formé mon côté humoristique quand j’avais une dizaine d’années. Ça c’est mélangé avec les films français de l’époque comme Les Sous-doués de Claude Zidi ou La Chèvre de Francis Weber. Quelque chose que j’aurais pu écouter 1200 fois. Gotlib bien important pour moi.

Qu’est-ce qui nourrit votre créativité?

Des loisirs, quelque chose qui n’a rien à voir avec mon travail. Parce qu’avant, quand je ne savais plus quoi écrire, je restais planté devant la feuille. Maintenant je fais autre chose carrément. Je peux être six jours sans toucher à mon clavier, puis je vais y aller quatre heures et ça va sortir. Je ne fais plus juste m’asseoir devant l’ordi, on dirait que ça m’angoisse. De la musique et du sport. Je joue au hockey quatre fois par semaine, puis je cours deux jours. Ça fait partie de ma routine. En courant, c’est écœurant comme je pense à des affaires.

Quelle est l’œuvre ou l’artiste que vous admirez le plus?

Celui que j’ai beaucoup aimé, c’est Woody Allen. C’est pas mal lui qui m’a marqué quand j’ai commencé à m’intéresser à la fiction.

Parlez-nous de votre méthode ou démarche de création.

La meilleure méthode, c’est d’avoir une date de remise. Pas juste pour moi, pour un paquet de monde.

Quel est le moment le plus marquant de votre carrière?

Je dirais quand je me suis fait choisir pour faire La Course destination monde (Ricardo fut l’un des participants en 1994-1995). Pour moi, c’était ça ma porte d’entrée dans le milieu, c’était par ça que j’allais passer pour finir par faire des films un jour. C’était clair pour moi. On était à Radio-Canada dans le sous-sol. On était 400-500 personnes à avoir rempli le dossier. De ça, ils en gardaient 40 pour les entrevues. De ça, ils en faisaient revenir 15. Ces quinze-là étaient tenus de faire deux films chaque. Après, ils nous ont rassemblé dans un petit local pour nommer les huit gagnants. Là, quand ils nomment ton nom, ça veut dire que tu pars. Ça fait que le neuvième, quand il entend son nom, il veut crever. La différence, c’est que toi, tu restes ici et les autres s’en vont autour du monde. C’est un "ostie" de moment. En plus, tu le vis en gang. Ce n’est pas toi qu’on glorifie, mais le groupe qui a réussi. Ça donne tout de suite un départ différent dans le milieu. J’ai appelé ma mère tout de suite, puis je lui ai dit que je n’étais pas choisi. Je voulais la niaiser. Elle capotait: ben voyons, qu’elle me disait! Je ne sais pas ce qui est arrivé… Je l’ai laissée badtripper, avant de lui dire: ben non la mère, j’ai été choisi!

Si vous étiez premier ministre, quelle serait votre première action?

Jamais pensé à ça de ma vie! Je serais le premier ministre qui durerait le moins longtemps parce que j’essaierais de faire de quoi. Je ferais une promesse: regarde, je vais aller au meeting, puis en sortant, je vais vous dire exactement ce qui se passe. Vous allez avoir vraiment l’heure juste, pas de filtre. Je vous avertis, ça se peut que ça ne fasse pas votre affaire. Il manque 800 000 millions $, je sais pas pourquoi, j’étais pas là avant. Faque ça me surprendrait beaucoup qu’on ait un nouvel hôpital. Donc, prochaine question. Je dirais toute la vérité pour voir comment de temps je resterais.

Quelle est votre saison préférée?

L’été! En vieillissant, l’été. Le printemps, c’est le fun aussi. Ah oui… Peut-être le printemps. Parce que l’été s’en vient!

Quel est votre mets préféré?

Le risotto. Le risotto au chou-fleur dans ce temps-ci. C’est pas mal l’affaire la plus chouette. Je fais 10 plats environ, mais mon risotto, je t’en ferais un, tu t’en souviendrais!

Quelle est votre chanson préférée?

New Year’s Day de U2. Je pourrais t’en nommer plein d’autres, mais celle-là, si ça fait longtemps que je ne l’ai pas entendue, puis qu’elle rentre, je la trouve vraiment très chouette.

Quel est votre film préféré?

Cinéma Paradisio. Un film romantique, doux, pas violent. C’est le cinéma que je préfère. Mon temps que je peux donner au cinéma en tant que spectateur depuis que j’ai eu des enfants a diminué considérablement. Donc, je ne vais plus voir un peu de tout, je vais juste voir pour me divertir. Tout ce qui est très violent m’attire pas. J’ai déjà été un fan de films d’horreur plus jeune, mais là, ça ne m’intéresse plus.

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