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05 décembre 2018

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Desjardins: les négociations demeurent difficiles

Manifestation chez Desjardins

©Photo L'Éclat/Le Citoyen – Thierry de Noncourt

Les négociations seraient à 1% de se régler chez Desjardins.

Le retour à la table de négociation, les 28 et 29 novembre, n’a pas permis de conclure d’entente finale entre les parties patronale et syndicale de la Caisse Desjardins de Rouyn-Noranda.

Rappelons qu’une journée de grève avait été déclenché le 22 novembre et qu’elle avait été suivie, le lendemain, d’une audience devant le tribunal administratif du travail. 

Selon le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Caisse populaire de Rouyn-Noranda–CSN, la première journée de la ronde de négociations a permis de faire des avancées, mais l’employeur est arrivé le lendemain avec une offre globale qui proposait moins que ce que les travailleurs reçoivent présentement. Cela aurait empêché de régler la convention. Tout cela dans un contexte où les syndiqués auraient déjà accepté des reculs dans leurs demandes. 

À 1% d’une entente 

«Après avoir réduit notre demande initiale à un niveau inférieur à ce que nous avons actuellement, Desjardins nous propose une offre finale en fin de journée le 29 novembre. En 2018, perte de 0,25 % à 0,75 %, que le syndicat accepte. En 2019, perte de 0 % à 0,5 %, que le syndicat accepte aussi. En 2020 et 2021, perte de 1 %. Sauf que là, le syndicat maintient sa demande de 1 %. Malgré des profits records, l’employeur refuse de régler notre contrat de travail, sachant que son porte-parole n’est pas disponible avant le 23 janvier 2019», a expliqué Isabelle Frelas, présidente du syndicat. 

Le Syndicat soutient qu’il a accepté de faire des compromis, mais qu’il y a des limites. Les offres patronales se situent sous la barre de l’indice des prix à la consommation ou inflation, qui oscillait entre 1,3 % et 2,4 % depuis janvier 2018. L’indice serait évalué à 2,6 % pour les prochains mois. 

«Notre demande de 1 % pour l’année 2020 a été rejetée du revers de la main, puisque la direction souhaite un contrat de travail de quatre ans. Nous lui avons indiqué que pour l’année 2021, si 1 % était ajouté, nous avions une entente. Ce 1 % sert à maintenir notre pouvoir d’achat actuel. Malgré tous les compromis acceptés par le syndicat quant à l’aspect salarial depuis plusieurs rencontres, la direction de Rouyn-Noranda a clos les discussions et refuse même d’arrêter d’autres dates de pourparlers. C’est ça, la volonté de Desjardins de régler la convention collective à l’abri des médias», a dénoncé Mme Frelas. 

Au moment de publier ces lignes, la direction de la Caisse Desjardins de Rouyn-Noranda n’avait pas encore retourné nos appels.

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