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13 décembre 2018

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Près de 1,6 million d’onces d’or à la mine Kiena

Wesdome débutera sous peu des études visant la relance des opérations

Wesdome_mine_Kiena

©Wesdome Gold Mines

Si les prévisions de Wesdome se vérifient, la relance des opérations à la mine Kiena se baserait sur un potentiel qui pourrait atteindre jusqu’à près de 1,75 million d’onces d’or.

Si elle décide d’aller de l’avant avec la relance des opérations au complexe Kiena de Val-d’Or, Wesdome Gold Mines pourrait en exploiter près de 1,6 million d’onces d’or à l’heure actuelle. Ce volume pourrait cependant être plus important encore.

Le 12 décembre, la société minière a publié un premier estimé des ressources pour Kiena depuis la suspension de ses opérations, le 30 juin 2013. La mine offrirait ainsi un potentiel de 582 600 onces d’or en ressources mesurées et indiquées ainsi que de 1 007 200 onces d’or en ressources présumées.

Ce calcul a cependant été qualifié d’intérimaire puisqu’il ne tient pas compte des forages réalisés depuis le 12 octobre, lesquels ont frappé des teneurs en or très élevées dans les extensions en profondeur de la zone Kiena Deep A. Wesdome estime être en mesure d’y obtenir de 80 000 à 160 000 onces d’or supplémentaires. Si cela devait être le cas, la relance de Kiena serait basée sur un potentiel global pouvant aller jusqu’à 1 749 800 onces d’or.

«Avec les récents résultats obtenus dans l’extension à hautes teneurs de Kiena Deep A, nous sommes confiants de voir les ressources minérales s’accroître davantage, a indiqué le PDG de Wesdome, Duncan Middlemiss, par voie de communiqué. Nous voyons également comme une excellente nouvelle le fait que cette hausse soit observée non pas seulement dans la zone principale, mais aussi dans trois autres zones importantes pour un scénario de relance.»

Les résultats ont également convaincu Wesdome de la pertinence d’entreprendre des études techniques destinées à évaluer ladite relance. C’est d’autant plus le cas que l’estimé actuel des ressources ne tient compte que des forages réalisés jusqu’à 400 mètres de profondeur, alors que la modélisation 3D du gisement évoque des extensions allant jusqu’à 1,2 km sous la surface.

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