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21 décembre 2018

Le taux de diplomation diminue encore à la CSLA

En revanche, les élèves qui graduent ont de meilleures notes que la moyenne du Québec

Polyno La Sarre CSLA

©Photo L’Éclat / Le Citoyen – Marc-André Gemme

Depuis quelques années, le taux de diplomation des élèves du secondaire de l’Abitibi-Ouest chute de manière inquiétante.

Le dépôt du bilan annuel de la Commission scolaire du Lac-Abitibi (CSLA), le 11 décembre, a débouché sur un triste constat: encore une fois, le taux de diplomation a baissé considérablement.

Alors qu’en 2015, 74 % des élèves du secondaire en Abitibi-Ouest étaient repartis avec un diplôme, ce nombre n’a cessé de chuter depuis pour atteindre un ratio de 61,8 % en 2018. 

La direction de la CSLA est bien consciente du problème et a déjà mis en place des outils qui devraient contribuer à améliorer le taux de graduation. «On sait qu’on va être plus performant sur une période de sept ans, le temps que nos mesures soient mises en place et prennent effet», a expliqué la directrice générale de la CSLA, Isabelle Godbout. 

Elle espère donc que le ratio de diplômés augmentera substantiellement au cours des prochaines années. «On a mis en place des mesures dès l’entrée au primaire, donc c’est sûr que ça va prendre un peu de temps avant de voir l’impact sur le taux de graduation», a-t-elle indiqué. 

D’ici là, il est possible que le taux diminue encore, mais la direction va faire de son mieux pour le garder stable, voire l’améliorer un peu. 

De meilleures notes 

Paradoxalement, alors que moins d’élèves diplôment du secondaire, ceux qui passent à travers le font avec de meilleurs résultats que la moyenne provinciale. On constate d’ailleurs une forte hausse dans les moyennes générales des élèves d’Abitibi-Ouest en mathématiques. 

«C’est un enjeu qu’on avait ciblé l’année dernière et celle d’avant puisqu’on avait remarqué que nos élèves éprouvaient de la difficulté dans cette matière, a expliqué Isabelle Godbout. On a travaillé de concert avec les écoles et les services éducatifs pour mettre en place des moyens d’aider les élèves et de soutenir les enseignants.» 

L’équipe de la CSLA a donc travaillé sur l’évaluation des apprentissages et de quelle façon elle devait enseigner un concept pour s’assurer qu’il soit bien compris par les élèves. «On a également travaillé pour donner du soutien aux élèves afin de leur permettre de mieux palier aux difficultés qu’ils pouvaient rencontrer», a souligné Mme Godbout. 

Grâce à ces résultats positifs, la direction de la CSLA est confiante de pouvoir régler le problème lié à la diplomation. «On voit que notre approche fonctionne. On est confiant que toutes nos initiatives vont éventuellement avoir un impact sur ce taux de diplomation», a-t-elle conclu.

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