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19 juin 2018

Des sacs en guise de réconfort

Sac prelude

©Andréi Audet - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Les sacs ont été financés par différents partenaires trouvés par les élèves.

Agrémentés de stylos, bonbons, chèques cadeaux ou encore de crèmes, les élèves en 4e année de l’école Le Prélude de Rouyn-Noranda ont conçu des sacs qui seront remis aux personnes touchées par le cancer. Une idée qui se voulait au départ une manière de donner au suivant.

Au retour des vacances de Noël, les enseignantes Caroline Bégin-Côté et Valérie Hudon ont proposé à leurs élèves de participer à la création d’un sac inspiré de celui qu’une dame de Ville-Marie avait déjà conçu pour les patients suivant un traitement de chimiothérapie.

«Lorsque nous leur avons parlé du projet, ils ont été très réceptifs, puisque forcément presque tout le monde a quelqu’un dans son entourage qui a été touché de près ou de loin par le cancer», explique Mme Bégin-Côté.

Un baume

De couleur noire et arborant un logo où il y est inscrit «Garde ton beat», les sacs que recevront le Centre hospitalier de Rouyn-Noranda contient plusieurs articles essentiels du quotidien afin que les gens atteints d’un cancer aient tout ce qu’ils ont de besoin.

«On a vraiment eu beaucoup de budget grâce aux commanditaires, donc on a pu acheter beaucoup de choses pour les sacs. Je crois que ça faire du bien à tout le monde», croit Ève Tardif, élève.

«Les valeurs qu’ils ont développées me rendent très fière» - Caroline Bégin-Côté

Tout un défi

Avec les mathématiques ou encore le français à enseigner, il n’a pas toujours été simple de trouver du temps pour réaliser les différentes étapes du projet.

«Sortir de notre cadre scolaire n’a pas toujours été facile, mais on a dû essayer de trouver du temps pour aller rencontrer des commanditaires, concevoir le logo, créer les sacs», admet Mme Hudon.

Intégrer la cinquantaine d’élèves impliqués dans la conception des sacs aura été parfois un casse-tête pour les enseignantes.

«Il ne fallait pas mettre personne de côté, même si parfois c’était moins évident. On prenait des petites équipes pour faire participer tout le monde», précise Mme Bégin-Côté.

Inculquer des valeurs

Après six mois de travail sans relâche de la part des élèves, Caroline Bégin-Côté pense que le projet a été bénéfique sur le plan personnel.

«Les valeurs qu’ils ont développées me rendent très fière. On entend parfois que la jeunesse ne pense qu’à elle-même et qu’elle est paresseuse, mais ce n’est pas vrai», ajoute-t-elle.

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