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02 juin 2018

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

«On a suivi notre liste et on n’a pas senti le besoin de bouger»

La meute n’effectue aucun échange

©Le Citoyen/Jean-François Vachon

Les Huskies sortent satisfaits de leur repêchage parce qu’ils ont réussi à répondre à un besoin qu’il avait identifié: obtenir des joueurs de plus gros gabarits. 

«On se devait de prendre en considération qu’on avait repêché des joueurs, dans les dernières années, ayant de plus petits physiques», a lancé le directeur général des Huskies Gilles Bouchard.

Présentement, les 18 équipes de la LHJMQ font dire qu’ils ont fait le meilleur repêchage. Le temps va le dire -Daniel Leblanc

Ce dernier, contrairement à certaines équipes, n’a pas effectué d’ajouts lors de ce repêchage. «C’est une question de fit. Il faut s’entendre avec l’équipe. On a eu certaines discussions, mais le fit n’était pas là», a-t-il indiqué.

Satisfaction

Du côté du dépisteur-chef de l’équipe Daniel Leblanc et de son adjoint Lawrence Benjamin, on tirait un bilan positif. «Présentement, les 18 équipes de la LHJMQ font dire qu’ils ont fait le meilleur repêchage. Le temps va le dire», ont-ils indiqué.

Pour les deux hommes, les choses se sont déroulés comme anticipé. «On a suivi notre liste et on n’a pas senti le besoin d’effectuer des échanges. On a suivi le destin et les gars qu’on voulait avoir étaient disponibles là où on les voulait», ont-ils mentionné.

Il reste que certaines cibles ont été ratées. «Dans tout repêchage, il y a des joueurs que tu veux que tu ne réussis pas à sélectionner. C’est pour ça qu’on dit qu’un repêchage est une partie de poker», a indiqué Daniel Leblanc.

Des projets

Les Huskies, à partir de la neuvième ronde, ont repêché de nombreux projets selon les dires des deux dépisteurs. «Ils n’y avaient pas de grosses cartes cachées, mais ce sont des joueurs qui vont ajouter quelque chose à notre équipe et qu’on croit qu’on peut développer», a signalé Daniel Leblanc.

La demande de Gilles Bouchard d’avoir un peu plus de physique au sein de son équipe s’est fait naturellement selon Lawrence Benjamin. «On n’a pas senti une directive. Dans l’analyse, le physique est déjà un des critères qu’on doit analyser. On n’a pas fait par exprès de se tourner vers des joueurs ayant de plus gros gabarits. Néanmoins, cela nous a permis de repêcher, plus loin, des joueurs plus petits qui ont d’autres caractéristiques fort intéressantes», a-t-il exposé.

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