Noranda-Nord/Lac-Dufault depuis l’élection de la conseillère Valérie Morin

Huit mois après son entrée en poste, elle aborde les enjeux de son quartier

©Andréi Audet

La conseillère de Noranda-Nord/Lac Dufault, Valérie Morin, tout près du futur carrefour giratoire, situé dans son quartier.

Avec une circulation de plus en plus dense aux heures de pointe, un carrefour giratoire en construction, une voie de contournement bientôt ouverte, de nouveaux développements domiciliaires, des retards dans le Projet Saguenay et un futur terrain de soccer synthétique, Noranda-Nord/Lac-Dufault vit une recrudescence à un rythme effréné.

Misant aux dernières élections municipales sur le changement qu’elle apporterait au quartier, Valérie Morin, a été élue avec plus de 71 % des voix, le 7 novembre. Huit mois plus tard, elle aborde les grands enjeux qui touchent son territoire.

«Je peux vous garantir, après huit mois de travail avec mes autres collègues au sein du conseil municipal, dont la mairesse, qu’il y a du changement qui s’en vient pour les résidents de Noranda-Nord/Lac-Dufault, mais aussi pour tous les autres de la ville», assure-t-elle, d’entrée de jeu.

La sécurité dans les limites du possible

La construction actuelle du carrefour giratoire, la fin des travaux de la future voie de contournement et l’augmentation du trafic routier sur l’avenue Saguenay amènent leur lot de préoccupations au sein des citoyens du secteur. La principale: la sécurité routière.

Lors de la campagne électorale, Mme Morin avait soulevé le fait qu’il serait intéressant de revoir la synchronisation des différents feux de circulation du secteur, histoire d’améliorer la fluidité du trafic aux heures de pointe. Ainsi, des automobilistes qui désirant s’engager sur l’avenue Saguenay éviteraient de le faire de manière dangereuse.

«Il y a un comité à la Ville qui s’occupe d’étudier toutes les demandes déposées en ce qui à trait à la sécurité, et je veux voir s’il y aurait moyen d’optimiser les feux de circulation de l’avenue Saguenay. Comme elle relève toutefois du ministère des Transports, c’est plus complexe», admet-elle.

Le partage de la route entre automobilistes et cyclistes figurait également à l’avant-plan des priorités de la gestionnaire de formation.

«J’aimerais beaucoup qu’on puisse installer en bordure de la Saguenay des panneaux flexibles fluorescents pour que les cyclistes soient mieux protégés, comme on en voit présentement sur l’avenue du Lac. En plus, c’est une solution peu coûteuse», souhaite-t-elle.

La conseillère affirme que tous les projets en matière de sécurité qu’elle désire voir réaliser pour le moment ont été déposés au comité de la Ville en question et sont présentement à l’étude.

«Quand tu te lances en politique, tu veux nécessairement, par la force des choses, améliorer la qualité de vie de tes concitoyens et diminuer les irritants» - Valérie Morin

Déboussolant

Même si elle croit que des projets de construction résidentielle sont nécessaires pour l’expansion du district, Valérie Morin accorde aux citoyens qu’il peut être dérangeant de voir autant de mouvement autour de leurs résidences.

«Avec l’augmentation du trafic de poids lourds et la présence de nombreuses machineries lourdes, il est certain que je me dois d’être à l’écoute des insatisfactions et questionnements des citoyens que je représente. Je travaille avec la Ville à atténuer les impacts négatifs de toute cette construction», précise-t-elle.

Projet Saguenay: mains liées

Comme la Ville de Rouyn-Noranda et le promoteur du Projet Saguenay sont présentement dans un litige judiciaire, Mme Morin ne peut pas faire grand-chose en lien avec l’asphaltage qui tarde à se faire à cet endroit.

«Bien que j’aimerais voir le problème être résolu le plus tôt possible, il faut attendre de voir les procédures judiciaires se terminer. Les résidents peuvent contacter la greffière de la Ville pour suivre le dossier de plus près», fait-elle savoir.

Un balayage tardif

Se voulant rassurante sur le balayage des rues qui tarde à débuter dans son secteur, la conseillère assure que d’ici une à deux semaines, les résidents ne devraient plus voir de sable sur la chaussée.

«On a vécu plusieurs situations problématiques avec l’équipement de la Ville, dont de nombreux bris. Je suis déçue, comme les citoyens, que ça traîne en longueur, mais ces genres de situations sont difficiles à prévoir», fait-elle observer.

Des services de proximité

L’offre de services et d’infrastructures ira en augmentant, selon Mme Morin, puisque de plus en plus de familles décident de s’installer à Noranda-Nord/Lac-Dufault.

«Je fais juste penser au futur terrain de soccer qui sera aménagé par Falco et c’est extraordinaire. Si la population de mon secteur tend à augmenter dans les prochaines années, qui sait, on pourrait y voir une école. C’est mon plus grand souhait», laisse-t-elle tomber.

S’impliquer pour servir

À travers tous les défis et enjeux auxquels son quartier fait présentement face, Valérie Morin rappelle à ceux et celles qu’elle représente au conseil municipal qu’elle désirait être élue avant tout pour qu’ils se sentent écoutés.

«Quand tu te lances en politique, tu veux nécessairement, par la force des choses, améliorer la qualité de vie de tes concitoyens et diminuer les irritants. Une personne qui vient me voir, qui me fait part d’une préoccupation et pour laquelle je n’ai pas la réponse, eh bien, je prends le temps de voir ce que je peux faire. Je déteste ne pas avoir la réponse», lance-t-elle.

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