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17 juillet 2018

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

350 travailleurs pendant 8 ans pour le projet Windfall

Minière Osisko annonce des résultats positifs de son étude économique préliminaire

Osisko_Windfall

©Gracieuseté - Minière Osisko

L’étude économique préliminaire prévoit que 902,5 M $ seront requis pour développer et opérer le projet Windfall. Les coûts de restauration du site ont, quant à eux, été évalués à 58,8 M $.

Une production de 1 769 000 onces d’or sur une durée de 8 ans, pendant lesquels 350 employés permanents s’affaireront sur le site, voilà ce que le projet Windfall promet pour Minière Osisko.

Le 17 juillet, la société a annoncé des résultats positifs de l’étude économique préliminaire qu’elle a fait réaliser par des firmes indépendantes sur son projet minier de Lebel-sur-Quévillon.

Selon celle-ci, le projet Windfall devrait générer des revenus bruts de 2,96 milliards $ pour un profit net de 413 M $. L’extraction de 8 914 000 tonnes de minerai à une teneur moyenne de 6,7 grammes d’or par tonne devrait se traduire par la production de 1 769 000 onces d’or et 557 000 onces d’argent.

Le minerai proviendrait en simultané des dépôts Windfall et Osborne-Bell, localisés respectivement à 115 km à l’est et à 17 km au nord-ouest de Lebel-sur-Quévillon. Il serait traité, à raison de 3200 tonnes par jour, à une usine qui serait construite à proximité de l’ancienne usine de pâte de Domtar.

En tout, Minière Osisko prévoit que 480 travailleurs devraient s’affairer sur le site lors de la phase de construction, tandis que les opérations, à raison d’une production moyenne de 218 000 onces d’or par année, feraient travailler environ 350 personnes, et ce, pendant 8,1 ans.

Calculs très conservateurs

«Ces calculs sont très conservateurs, a mentionné le PDG de Minière Osisko, John Burzynski, par voie de communiqué. Ils ne tiennent pas compte des extensions en profondeur des zones Underdog, Lynx, Zone 27, Bobcat et Triple 8, dont les ressources restent encore à calculer. Ces zones seront incluses dans l’étude de faisabilité, dont la publication est prévue pour 2019.»

Dans son rapport, la société a d’ailleurs signalé que le dépôt Windfall présentait beaucoup de potentiel d’expansion, considérant que ses trois zones principales demeurent ouvertes en profondeur et que de nouvelles zones minéralisées sont régulièrement découvertes.

Potentiel de 3,4 millions d’onces d’or

À ce jour, la portion Windfall du projet contiendrait 601 000 onces d’or en ressources indiquées et 2 284 000 onces d’or en ressources présumées jusqu’à 1200 mètres de profondeur. Quant à Osborne-Bell, ce dépôt renfermerait 510 000 onces d’or présumées jusqu’à 520 mètres sous terre. Dans les deux cas, le minerai serait remonté à la surface par des rampes, à raison de 2600 tonnes par jour pour Windfall et 600 tonnes par jour pour Osborne-Bell.

Plusieurs étapes, mais un soutien fort

Avant d’en arriver à une mine, Minière Osisko devra cependant traverser encore plusieurs étapes, dont tout le processus pour obtenir des autorisations environnementales au fédéral et au provincial ainsi que des audiences du BAPE.

En plus de Lebel-sur-Quévillon, Senneterre et Chibougamau, trois communautés autochtones sont concernées par le projet, soit les Cris de Waswanipi, les Anishinabe de Lac-Simon et les Atikamekw d’Obedjiwan. «Dans ces six cas, toutes ont exprimé un fort appui au projet Windfall, mettant l’accent sur les opportunités d’emploi local et de développement de l’entrepreneuriat», a précisé Minière Osisko.

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