17 juillet 2018

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

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©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

À sa première participation au Tour de l’Abitibi, Riley Pickrell a remporté la première étape et s’empare du maillot brun.

Le porte-couleur de l’équipe nationale canadienne a coiffé l’Américain Eduardo Cruz de la Mora (Alterra Home Loans) et le Japonais Taisei Hino qui ont respectivement pris la deuxième et la troisième place.

Avec cette victoire, Pickrell, qui participe à son premier Tour, s’empare du maillot brun (meneur au temps), maillot orange (meneur aux points) et du maillot bleu (meilleure recrue).

C’est l’Américain Aidan Coatsballaseux (Colorado Select) qui a mis la main sur le maillot à pois du meilleur grimpeur.

«J’avais espoir de bien faire aujourd’hui, mais je ne m’attendais pas à remporter la première étape. Mes coéquipiers ont contribué grandement et ils ont respecté le plan de match à la perfection», a commenté l’athlète originaire de Victoria en Colombie-Britannique.

«Beaucoup de gens de ma province ont participé à la course depuis les 50 dernières années et ils m’ont raconté à quel point le Tour de l’Abitibi avait une signification importante pour eux. C’est surréel de pouvoir courir et de remporter une étape qui a marqué mes pairs», a raconté le jeune âgé de seulement 16 ans.

L’étape a été marquée par une longue échappée du Canadien Thomas Schellenberg qui avait réussi à se détacher du groupe au 61e kilomètre. Pendant sa cavale, le Britanno-Colombien avait réussi à se forger une confortable avance de 40 secondes pendant la deuxième moitié de l’étape avant d’être rattrapé par le peloton au kilomètre 74.

Dubuc dans le peloton

Présent dans le groupe de tête durant le sprint final, le cycliste Valdorien Simon Dubuc a réalisé la meilleure performance de l’équipe québécoise avec une 22e place.

L’Abitibien se dit heureux de sa performance lors de l’ouverture du Tour.

«Ça super bien été, surtout que la première étape vient avec sa dose d’inconnue. Le peloton est plus stressé, les cyclistes sont à leur meilleure forme. Ça joue un peu plus du coude parce que tout le monde veut être en tête avant d’entrer dans le circuit urbain. C’est dans ces situations que les chutes et les imprévus sont plus fréquents. De plus, j’ai été chanceux puisque je n’ai eu aucun pépin mécanique», a analysé Dubuc.

Le coureur abitibien avoue que le fait de connaître plus le chemin comparativement à ses adversaires a joué un rôle dans sa performance.

«Ça aide beaucoup parce que je sais les endroits où l’asphalte est plus lisse ou maganée. De plus, ça ne nuit pas de connaître l’emplacement des villes et des ronds-points. Même si on regarde l’itinéraire avec notre directeur technique avant la course, c’est vraiment pratique de connaître la route par cœur», a renchérit Simon Dubuc.

Thomas-Louis Deshaies (79e rang), Thomas Fortier (85e rang) et Thomas Berthiaume (102e rang) ont été les autres résultats abitibiens lors de la journée.