20 juillet 2018

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©Photo gracieuseté - Jean Caron

Adam Brousseau lors de son lancement d’album à la Salle Desjardins de La Sarre.

Adam, qui vient d’avoir 18 ans, joue de la guitare depuis déjà plus de 10 ans. «J’ai commencé à huit ans à jouer de la guitare classique, a raconté Adam Brousseau. J’ai débuté la guitare électrique à 15 ans lorsque j’ai découvert le groupe Pink Floyd.»

À partir de ce moment, il s’est mis à pratiquer le plus souvent possible et à découvrir plusieurs nouveaux groupes, lesquels sont devenus des influences dans son style de compositeur.

«J’ai commencé à m’intéresser à des albums plus obscurs de certains artistes de la scène underground du Québec, par exemple les premiers albums du groupe Galaxie», a lancé le guitariste.

Il décrit sa musique comme un amalgame de rock progressif, de hard rock et de musique psychédélique. Sur scène, il est souvent accompagné de ses amis Hendrik Borowitzki-Collin à la batterie et Jérémy Bernard à la basse.

Un premier album

Adam Brousseau a lancé son premier album, Paradoxe, à la Salle Desjardins de La Sarre le 30 juin. «L’album contient six chansons, dont la plupart ont été composées à mon appartement de Drummondville», a expliqué le guitariste.

Il étudie présentement au Cégep de Drummondville en musique. «J’étais en guitare cette année, mais l’année prochaine, je vais me concentrer sur le chant avec l’aide de Johanne Blouin, qui sera mon professeur», a indiqué Adam Brousseau.

Un gros été en vue

En plus de participer aux Jeudis sous les étoiles le 2 août avec le groupe Hybride, Adam Brousseau fera la première partie du groupe Dead Obies lors du Festival de la relève indépendante musicale en Abitibi-Témiscamingue (FRIMAT). «Je travaille également en collaboration avec Tom Allard sur un projet qui va rester secret pour l’instant», a indiqué Adam Brousseau.

Expérimenter avec la musique

Dans un avenir rapproché, Adam aimerait partir en tournée afin de faire découvrir son nouvel album. «J’aimerais ça expérimenter un peu avec mes spectacles afin de perturber les gens dans la salle, a-t-il lancé. Par exemple, j’aimerais bien avoir un serveur portant un bandeau sur la tête qui vient servir des drinks aux gens, mais sans savoir pourquoi il est là. J’aimerais déstabiliser le monde un peu et amener un élément de choc.»

Cette manière de voir ses spectacles se fond bien avec son style, qui joue beaucoup avec les ambiances et l’atmosphère. Son album est disponible sur la plupart des plateformes électroniques. Des vidéos sont également proposées sur sa page Facebook.