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20 juillet 2018

Le travail derrière la performance de Marianne Guay

Elle obtient la meilleure moyenne générale de tous les finissants de l’école D’Iberville

Marianne Guay

©Photo gracieuseté - Yannick Collin

Marianne Guay en compagnie de la directrice de son école, Sylvie Rivest.

Marianne Guay a vu sa moyenne générale de 94% se hisser au sommet de tous ses autres camarades finissants de l’école D’Iberville de Rouyn-Noranda. La jeune femme de 17 ans termine son parcours au secondaire avec le sentiment du devoir accompli et entrevoit l’avenir avec ambition.  

Lors de sa remise des diplômes, qui s’est tenue le 16 juin, à l’aréna Jacques-Lapierre, Marianne s’est fait remettre une bourse de 1000$ de l’UQAT, une bourse d’excellence du Club Kiwanis de 250$ et un 100$ de la part de l’école.  

«J’étais vraiment contente, pas seulement pour l’argent, mais aussi parce qu’on a reconnu tous les efforts que j’ai mis dans mes études. J’ai réellement travaillé pour en arriver là», se réjouit-elle.  

Devoirs et étude 

Accumulant sans cesse les bonnes notes et les mentions d’excellence, au cours de son parcours au secondaire, celle qui habite Bellecombe, à Rouyn-Noranda, a toujours travaillé avec aplomb, dans ses études. 

«J’étais à jour dans tous les devoirs que mes enseignants demandaient que nous fassions. Je me prenais également d’avance lorsque venait le temps d’étudier pour un examen», explique-t-elle. 

Conseil de motivation 

Sachant pertinemment bien que la facilité qu’elle a contribue à sa réussite scolaire, Marianne admet tout de même qu’il n’est pas simple pour tous de se motiver à l’école. 

«Oui, j’ai toujours eu une façon d’assimiler la matière que peut-être d’autres n’ont pas, mais il ne faut pas que ça vienne démotiver une personne ayant plus de difficulté à l’école», ajoute-t-elle. 

De se fixer un objectif réalisable à la fin de son secondaire peut grandement aider à persévérer.  

«Par exemple, je me disais que si je voulais atteindre mon but d’être pharmacienne plus tard, il fallait que je prenne au sérieux mes études secondaires», mentionne-t-elle.  

«Ils tentent parfois de minimiser tes efforts en te disant que tu n’as pas besoin d’étudier, que tu retiens tout du premier coup, alors que c’est faux» - Marianne Guay

Les préjugés 

Il va de soi, selon la finissante, que certaines personnes peuvent être jalouses lorsqu’on a de bons résultats.  

«Oui, ils tentent parfois de minimiser tes efforts en te disant que tu n’as pas besoin d’étudier, que tu retiens tout du premier coup, alors que c’est faux», déplore-t-elle. 

D’autres ont même déjà contacté Marianne sur Facebook pour avoir de l’aide, sans jamais lui avoir adressé la parole auparavant. 

«Ça me fait plaisir d’aider ceux qui ont peut-être un peu plus de difficulté à comprendre, mais je n’aime pas qu’on profite de moi, et que lorsque j’ai besoin d’eux, ils ne sont pas là», fait-elle savoir. 

Un avenir promoteur  

La Rouynorandienne se dirigera au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, en sciences de la nature, dès la rentrée d’août. Elle veut y parfaire ses connaissances en santé. 

«Je sais que ça va être encore plus de travail qu’au secondaire, mais je sais que je vais y arriver. J’aurais peut-être juste moins de temps libre que j’en avais en ce moment», admet-elle.  

Après ses deux années d’études collégiales, Marianne a l’intention d’appliquer dans une université qui offre le programme de pharmacie. Elle est consciente qu’elle devra redoubler d’efforts pour maintenir une cote R la permettant d’être admise. 

«Comme j’ai déjà un emploi dans une pharmacie, je sais que c’est dans ce domaine que je veux m’en aller plus tard, même si c’est beaucoup de travail. Être pharmacienne, ce n’est pas que de mettre des pilules dans un pot, c’est un professionnel de la santé», fait-elle valoir. 

À ceux et celles qui seraient tentés d’abandonner leurs études secondaires, Marianne tient à rappeler qu’un diplôme est un laissez-passer inestimable vers les portes de l’avenir.   

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