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20 juillet 2018

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

Vers Forêt, porte d’entrée pour la cueillette des PFNL au Témiscamingue

Ouverture de la boutique Vers Forêt à Angliers

Jonathan Jensen-Lynch

©Lucie Charest - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Jonathan Jensen-Lynch a ouvert les portes de Vers Forêt dans l’ancien bureau de poste d’Angliers.

À peine la boutique Vers Forêt ouvrait-elle officiellement ses portes à Angliers le 19 juillet que des clients s’y présentaient déjà et posaient des questions sur la façon de cuisiner ces produits si intrigants.

«Comment on apprête ça des pousses d’épinette?» «Le sirop de sapin, on peut mettre ça dans une vinaigrette?» Chose certaine, l’intérêt pour les produits forestiers non ligneux (PFNL) ne manque pas.

Jonathan Jensen-Lynch a acquis en 2016 l’entreprise d’économie sociale, fondée sept ans plus tôt par la Corporation de développement économique de Latulipe-Gaboury, alors qu’elle était menacée de fermeture. Il s’était donné quelques années pour la remettre sur les rails. L’ouverture de la boutique dans le petit édifice qui a successivement accueilli le bureau de poste et la Caisse Desjardins sur la rue des Pionniers, en plein cœur du petit village d’Angliers, témoigne des pas franchis depuis l’acquisition.

Vers Forêt boutique

©Lucie Charest - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Une bonne variété de produits se trouve déjà sur les tablettes de la petite boutique.

Choix stratégiques

«Ce n’est pas un pur hasard, si nous avons choisi cet endroit, a-t-il indiqué. Notre décision a été stratégique, Angliers est une plaque tournante du tourisme au Témiscamingue, et le village est entouré de forêt, donc le territoire propice pour la cueillette de PFNL, et les expéditions d’initiation à la mycologie ou à la cueillette de différents produits.» En plus des PFNL utilisés en alimentation, la boutique Vers Forêt offre également des huiles essentielles et des produits de base pour ceux qui font des expéditions en forêt.

Après une première année de familiarisation principalement avec la cueillette et avec le traitement des produits, Jonathan Jensen-Lynch, est conscient qu’il devra trouver les moyens de recruter des cueilleurs. «Jusqu’à maintenant, j’ai eu un très bon soutien de ma famille, mais pour la suite des choses, je devrai faire preuve de leadership pour intéresser des cueilleurs à travailler avec nous, afin de pouvoir répondre à la demande», a-t-il noté.

Partenaires financiers

M. Jonathan Jensen-Lynch a profité de l’inauguration pour remercier la SDT, qui l’a soutenu à travers ses Fonds jeunesse de même que la Caisse Desjardins du Témiscamingue avec le programme Créavenir. «Ma famille s’est également beaucoup impliquée, ma mère, ma conjointe, nos enfants», a-t-il souligné.

Jonathan Jensen-Lynch

©Lucie Charest - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Sonia Lambert, sa conjointe, leur fils Nolan et Jake entourent Jonathan Jensen-Lynch. Ici, toute la petite famille s’implique d’une façon ou d’une autre dans l’entreprise familiale.

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