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13 août 2018

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

Huit mois de prison pour un conjoint violent

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©Archives

Un dossier de violence conjugale a connu son dénouement le 31 juillet, au palais de justice de Val-d’Or.

Un homme de 29 ans, Olivier Gauthier-Lafrenière, a écopé d’environ huit mois et demi de prison assortis d’une probation de deux ans, le 31 juillet au palais de justice de Val-d’Or, après avoir plaidé coupable à diverses accusations reliées à de la violence conjugale.

Cette peine imposée par le juge Jean-Pierre Gervais, de la Cour du Québec, découle d’une suggestion commune soumise par la procureure de la Couronne, Me Clara-Élodie De Pue, et l’avocat de la défense, Me Samuel Bérubé.

La peine – qui totalise 260 jours d’emprisonnement – étant déjà purgée en raison de la détention préventive (l’accusé était en prison depuis le 3 janvier), Gauthier-Lafrenière a été relâché, mais il doit maintenant respecter plusieurs conditions durant sa probation de deux ans, notamment de suivre toute thérapie ou tout traitement exigé par l’agent de probation (avec des suivis en matière de violence, de toxicomanie et de consommation d’alcool), de ne pas posséder d’armes et de fournir un échantillon d’ADN.

«La probation offre également beaucoup de protection à la victime, par exemple que l’accusé ne se trouve jamais dans un rayon de 50 mètres de la victime, une interdiction de communiquer avec elle ou sa mère et de ne pas en faire référence sur les réseaux sociaux, a indiqué Me De Pue.

«Ce qui est bon aussi, le juge a imposé une condition permettant à l’agent de probation de s’assurer du respect des suivis de la part de Monsieur (Gauthier-Lafrenière)», a-t-elle précisé, ajoutant qu’en cas de non-respect de l’une de ses conditions, l’individu s’expose à de nouvelles accusations criminelles.

Vie en danger

La procureure de la Couronne a spécifié que la détention et la probation imposées tiennent compte à la fois du plaidoyer de culpabilité de l’accusé et de ses antécédents judiciaires en matière de violence, conjugale ou autre (deux dossiers).

Olivier Gauthier-Lafrenière a ainsi plaidé coupable à une accusation de voie de fait grave ayant mis en danger la vie de sa conjointe de l’époque, pour un incident survenu le 3 janvier 2018 à Val-d’Or (210 jours de prison).

«Après que la victime ait dit qu’elle avait déjà joué au Xbox avec quelqu’un d’autre dans le passé, Monsieur est devenu jaloux et agressif, il a pris la victime par le cou, celle-ci a manqué de souffle, elle a vu des étoiles et elle était étourdie. Il a fini par la lâcher et il lui a donné un coup au visage, a signalé Me De Pue en relatant des faits reconnus par l’accusé.

«La victime a eu mal à la tête, mal au cou, les oreilles lui sillaient et on lui a diagnostiqué un traumatisme crânien cérébral léger (une commotion cérébrale) durant son hospitalisation», a-t-elle fait remarquer.

Autres infractions

Acquitté de 6 des 12 chefs qui pesaient contre lui, Gauthier-Lafrenière a aussi plaidé coupable à des accusations de séquestration et d’avoir brisé une condition de remise en liberté en molestant la même personne lors de l’incident du 3 janvier 2018 (50 jours de prison).

La peine inclut également le fait que l’accusé se soit reconnu coupable d’accusations de menaces de mort et/ou de lésions à l’endroit de la victime et de la mère de celle-ci, cette fois pour des incidents survenus entre août et novembre 2017.

Il exprime des regrets

L’avocat d’Olivier Gauthier-Lafrenière, Me Samuel Bérubé, a indiqué que son client avait exprimé des regrets lors de l’audience du 31 juillet. «Il a admis avoir un comportement agressif quand il est sous l’effet de l’alcool, qu’il a besoin de travailler là-dessus et que la victime ne méritait pas ça», a mentionné Me Bérubé en soulignant que l’individu devra suivre une thérapie surveillée pour régler ses problèmes d’alcool et de violence.

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