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15 août 2018

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Justin Trudeau rencontre l’Abitibi-Témiscamingue

Première visite en 7 ans d’un premier ministre canadien dans la région

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©Andréi Audet

Justin Trudeau a profité de son passage en Abitibi-Témiscamingue pour prendre le pouls de la population. Il s’agissait de la première visite d’un premier ministre canadien dans la région depuis celles de Stephen Harper en 2011, Paul Martin en 2004 et Brian Mulroney en 1988.

Pour la première fois au cours des 7 dernières années, l’Abitibi-Témiscamingue a accueilli sur ses terres un premier ministre du Canada. Après s’être rendu à Val-d’Or et Malartic dans la journée du 15 août, Justin Trudeau a terminé son voyage par un grand pique-nique familial à Rouyn-Noranda.

«C’est une priorité pour moi que de voyager à travers le Canada et de me rendre dans les régions moins fréquentées par les élus pour connaître les préoccupations de la population. Pour être un bon premier ministre, il n’y a pas d’autre manière», a-t-il déclaré, en entrevue.

La pénurie de main-d’œuvre a ainsi été soulevée à plusieurs reprises, et ce, aussi bien par les gens d’affaires que la population en général. Selon le premier ministre du Canada, l’immigration pourra apporter une solution, mais le véritable succès de cette démarche viendra par une meilleure intégration des nouveaux arrivants.

«Quand ces gens arrivent au pays, c’est la plupart du temps via les grands aéroports. Ils s’établissent alors dans ces villes et se cherchent une communauté qui leur ressemble. Pourtant, lorsqu’elles constatent qu’il y a de meilleures perspectives d’emploi ailleurs, ces personnes sont prêtes à y aller. Mais pour cela, il faut leur faire connaître ces perspectives et leur montrer qu’on peut très bien vivre hors de Montréal ou Toronto. On est en train d’examiner comment faire», a exposé M. Trudeau.

Améliorer le cellulaire et l’internet

L’amélioration de la couverture en téléphonie cellulaire et de la desserte internet a également été soumise au premier ministre. Celui-ci s’est déclaré très ouvert à ce que son gouvernement en fasse plus à cet égard.

«On ne se le cachera pas: la qualité de vie, au 21e siècle, passe par un bon réseau cellulaire et internet, a-t-il souligné. Toutefois, cela doit passer par des projets locaux. Nous en étudions actuellement cinq pour votre région et nous examinons les options pour en faire davantage.»

L’épineuse question du complexe multisport

Sur un plan plus local, Justin Trudeau a indiqué que son gouvernement était prêt à financer sa part d’un projet de complexe multisport à Rouyn-Noranda, tout en précisant qu’il ne pouvait pas outrepasser la volonté des gouvernements provincial et local.

«Nous sommes à l’écoute des élus locaux, mais ça nous prend une meilleure vision d’ensemble partagée par tous, a-t-il fait valoir. De ce que j’en ai compris, le gouvernement du Québec n’a pas retenu ce projet dans ses priorités.»

Livrer la marchandise

Alors que se pointe tranquillement l’élection fédérale du 21 octobre 2019, M. Trudeau a reconnu que son parti avait encore du pain sur la planche pour déloger les deux députés néodémocrates de la région. Il a cependant réitéré sa confiance envers la population.

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©Patrick Rodrigue

Le premier ministre Justin Trudeau s’est entretenu avec plusieurs élus et gens d’affaires de la région, parmi lesquels la mairesse de Rouyn-Noranda, Diane Dallaire, et la préfète de la MRC de Témiscamingue, Claire Bolduc.

«Les visites comme celle que je fais présentement visent à mieux connaître et comprendre les gens, a-t-il mentionné. À cet égard, ils commencent à voir ce qu’on livre et ils l’approuvent. Par exemple, nous avons remarqué que l’allocation canadienne pour enfants a fait une très grosse différence dans la confiance que nous accordent les familles. Depuis les deux dernières années, cela s’est traduit par 300 M $ aux quelque 40 000 enfants de votre région. Quand j’ai vu ce montant, j’ai moi-même été surpris.»

Le premier ministre a aussi énuméré les efforts de son gouvernement pour établir de nouveaux accords de libre-échange et divers partenariats, notamment avec l’Europe, la région du Pacifique et l’Amérique du Sud. «Nous avons l’avantage, au Canada, de miser sur d’importantes ressources naturelles. Cependant, il faut miser encore plus sur les personnes qui les développent et qui en vivent. C’est pourquoi il faut avoir des voix fortes de ces régions à Ottawa», a-t-il conclu.

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