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16 août 2018

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

Investissement de 85 M$ de Rayonier chaleureusement accueilli

Tant chez les travailleurs que chez les élus

RAYAM Béarn

©Lucie Charest - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Paul Boynton est ici entouré Luc Blanchette, à sa gauche et de Claire Bolduc, Luc Lalonde et Bernard Guimont, VP opérations du Québec chez Matériaux innovants Rayonier, à sa droite.

Les élus, les travailleurs avaient le cœur à la fête lorsque le président de Matériaux innovants Rayonier a annoncé, le 17 août à Béarn, l’investissement de 85 M$ pour améliorer la productivité et demeurer chef de file dans son secteur d’activités.

Premier à prendre la parole lors de l’annonce, le maire de Béarn, Luc Lalonde, semblait ému. «A-t-on déjà remercié Tembec, d’avoir participé autant à la vie de notre village, a-t-il rappelé. Avec cet investissement, Rayonier nous dit clairement qu’il va poursuivre la même démarche. Bienvenue chez nous M. Boynton.»

En contrepartie à cet investissement de 85 M$, Québec rend Matériaux innovants Rayonier admissible pour cinq ans à une réduction tarifaire d’électricité, supérieure à 22 M$, remboursable sur l’investissement. «Pour nous, c’est une façon de contribuer au maintien d’emplois de qualité dans nos régions, s’est réjoui Luc Blanchette, ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs. On oeuvrant de pair avec les acteurs clés dans ce secteur, nous permettons à l’industrie de se développer autrement et faire rayonner les possibilités offertes par notre filière forestière.»

RAYAM Béarn

©Lucie Charest - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

L’usine RAYAM (Rayonier Advanced Materials) située à Béarn améliorera sa productivité avec un investissement de 10 M$.

«A-t-on déjà remercié Tembec, d’avoir participé autant à la vie de notre village. Avec cet investissement, Rayonier nous dit clairement qu’il va poursuivre la même démarche.» - Luc Lalonde

Emplois et harmonisation

La préfète, Claire Bolduc, n’a pas manqué de souligner l’importance de l’industrie forestière dans les régions, mais aussi dans les grands centres. «L’industrie forestière, c’est 68 000 emplois dans les régions du Québec, mais c’est aussi 27 000 emplois liés à la foresterie à Montréal.»

Lance Haymond, chef de la Première Nation Kebaowek, dans le secteur Sud du Témiscamingue, n’a pas fait d’allocution officielle, mais a partagé à sa façon l’enthousiasme des autres élus. «Pour notre communauté cet investissement est très rassurant, 90 % des emplois de nos membres dépendent de Rayonier, a-t-il confié. Une bonne partie de ces emplois sont à l’usine, à Témiscaming, mais d’autres sont liés à la récolte du bois.» Il a d’ailleurs salué la qualité des processus d’harmonisation instaurés par Tembec et maintenus par Rayonier au niveau de l’impact des travaux forestiers sur les membres de sa communauté utilisateurs de la forêt.

Paul Boynton

©Lucie Charest - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Paul Boynton s’est adressé à son auditoire dans un très bon français. Ce qui n’a pas manqué de le rendre sympathique tant auprès des dignitaires que des travailleurs présents.

Quatre usines

Les investissements de Rayonier auront des retombées aux quatre coins du Québec. Ainsi, les usines situées à Béarn et à La Sarre se partageront 33 M$. Alors que le complexe de Témiscaming et l'usine de Matane se verront allouer 52,5 M$.

«L’entente de cinq ans que nous venons de conclure avec Québec nous permettra avec nos propres investissements de réduire le coût de la fibre, et de la mise en marché, a indiqué Paul Boynton, chef de la direction et président du CA de Matériaux innovants Rayonier. Une amélioration des technologies de production sera également amorcée. À titre d’exemple des équipements tels les lessiveurs à Témiscaming seront remplacés.»

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