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20 août 2018

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Beaucoup de préparation derrière un camp d’entraînement

Camp Huskies

©Jean-François Vachon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Le gardien vétéran, Zachary Émond, a passé l’été en région à s’entraîner avec Samuel Harvey sous la supervision de Dany Sabourin.

Plusieurs éléments doivent être évalués lorsqu’on prépare un camp d’entraînement. Tant le département hockey que le département administratif ont leur mot à dire dans sa réussite.

Pour le directeur administratif des Huskies, Ian Clermont, l’accueil est ultra important. «Pour beaucoup de familles, ce sera la première fois qu’elles traversent le parc. Il faut les mettre à l’aise. C’est important de démontrer qu’on est une bonne organisation et que les joueurs sont bien encadrés. Parce qu’il est possible que les parents apprennent que leur enfant ne reviendra pas avec eux. Dans ces moments, il faut vraiment que l’encadrement ait été irréprochable pour les rassurer», a-t-il mentionné.

Camp Huskies

©Jean-François Vachon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Une soixantaine de repas sont servis matin, midi et soir par l'organisation.

Pour plusieurs familles, il s’agira également de leurs vacances. «On remet un cahier à nos joueurs repêchés dans lequel on retrouve tout ce qu’il y a à faire à Rouyn-Noranda, le nom et l’emplacement des restaurants avec les heures d’ouverture, etc. On veut leur rendre la vie facile. Ils vont peut-être venir à quelques matchs intra-équipes ou hors-concours. Le reste du temps, ils peuvent ainsi en profiter pour aller faire le tour du lac Osisko grâce à un vélo emprunté chez Vélo-Cité, visiter la maison Dumulon ou encore aller au parc d’Aiguebelle», a expliqué Ian Clermont.

Avoir une vision

Selon le directeur général et entraîneur-chef des Huskies, Mario Pouliot, il est important d’avoir une vision et des objectifs. «Il y a bien des façons de faire. Tout dépend de l’objectif que tu t’es fixé. Pour moi, cette année, c’est d’apprendre à connaître tout le monde. J’ai pris mes informations. Maintenant, je veux voir les joueurs et voir comment ils se rapprochent de nos valeurs», a-t-il souligné.

Camp Huskies

©Jean-François Vachon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Le camp d’entraînement permet aussi au préposé d’équipement des Huskies, Jean-François Larochelle d’expliquer certains choses aux jeunes présents.

Camp Huskies

©Jean-François Vachon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

L’ancien joueur des Huskies et kinésiologue, Steven Mercier supervisait les activités hors glace.

Cela dicte ensuite ce qui est mis en place pour permettre aux joueurs de démontrer leur talent. Par exemple, Mario Pouliot n'a pas voulu tenir de tests physiques durant la première portion du camp. «Ça ne me sert à rien de tester 60 gars. Ce sont ceux qui vont faire le club que je veux tester. Même chose pour le système. On va commencer à entrer dans le vif du système quand on va s’approcher de notre équipe», a-t-il fait valoir.

C’est pourquoi il est important de placer les joueurs dans les meilleures conditions possibles. «On veut leur donner la meilleure chance de se sentir à l’aise et de performer. Souvent, l’erreur qui est faite, c’est d’amener les jeunes à pratiquer sans cesse, puis à s’entraîner hors glace, en plus de jouer des matchs. Ils finissent par ne plus avoir de jus. Tu n’as pas une bonne lecture. En 2018, à mon avis, si tu n’es pas en forme pour un camp d’entraînement, tu ne réussiras pas à suivre», a-t-il indiqué.

Mario Pouliot explique que le camp d’entraînement a été un peu divisé en niveau d’intensité.

«Au début, c'étaient les joueurs repêchés et invités. C’était le premier niveau. Les plus méritants ont rejoint les vétérans. Puis, on a grimpé d’un autre niveau d’intensité avec les vétérans et ainsi de suite. Plus le camp avance, plus le niveau d’intensité augmente. Et plus le camp avance, plus l’exécution et l’intensité sont meilleures. On va voir comment les jeunes réagissent et s’adaptent et lesquels sont les plus constants» - Mario Pouliot

La logistique

Derrière toute cette organisation, il y a aussi la présence de nombreuses personnes qui mettent la main à la pâte. «Il faut s’assurer que les joueurs ont tout ce dont ils ont besoin. Il faut bien les encadrer. Il y a une grosse équipe derrière tout ça. On a de bons bénévoles qui font ça par passion. Ce sont des gens qui, au quotidien, nous aident beaucoup. Ils sont importants puisqu’ils permettent aux gars de se sentir chez eux», a évoqué Mario Pouliot.

©Jean-François Vachon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Les joueurs présents au camp d’entraînement se sont entraînés hors glace.

©Jean-François Vachon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

L’entraînement hors glace était axé sur des exercices d’étirement.

©Jean-François Vachon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Le Valdorien Marc-André Rehel attend de passer son test médical.

Ces gens servent autant à faire la navette entre les pensions et l’aréna qu’à servir les repas. Certains jeunes arbitres enfileront leurs patins pour des matchs intra-équipes, ce qui constituera pour eux une expérience inestimable. De plus, dans les années passées, les Huskies ont donné l’opportunité à des entraîneurs de Rouyn-Noranda d’être derrière les bancs durant le camp d’entraînement.

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