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20 août 2018

Justin Trudeau en «mode écoute»

Trudeau

©Photo La Frontière/Le Citoyen - Patrick Rodrigue

Différents acteurs du milieu politique et socio-économique ont pu s’entretenir avec le premier ministre Justin Trudeau, parmi lesquels la mairesse de Rouyn-Noranda, Diane Dallaire, et la préfète de la MRC de Témiscamingue, Claire Bolduc.

N’ayant rien annoncé lors de son passage, le 15 août, le premier ministre canadien Justin Trudeau a toutefois pris le temps de s’asseoir avec différents acteurs du milieu politique et socioéconomique afin d’entendre leurs préoccupations. 

Invité par la Conférence des préfets de l’Abitibi-Témiscamingue, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda (CCIRN), Jean-Claude Loranger, et ses homologues régionaux ont pu participer aux discussions avec le premier ministre Trudeau. 

«Il a vraiment pris le pouls de la région. On le sentait beaucoup en mode écoute et de ce dont on a besoin», croit M. Loranger. 

Crise de la main-d’œuvre 

L’un des premiers points abordés lors de la rencontre avec le premier ministre, laquelle a duré environ une soixantaine de minutes, a été la pénurie de la main-d’œuvre. L’immigration a été proposée comme étant une solution possible, mais complexe, selon M. Loranger. 

«Il est certain que d’attirer des immigrants en région est un travail qui nécessite beaucoup de travail, et M. Trudeau nous a souligné que c’est un dossier assez difficile. Comme les pouvoirs sont partagés entre le fédéral et le provincial et qu’il y a beaucoup d’intolérance face à l’immigration, ça n’aide pas», explique-t-il. 

Nav Canada 

La mairesse de Rouyn-Noranda, Diane Dallaire, en a profité pour faire prendre conscience de l’importance des services de nuit de Nav Canada, offerts à l’aéroport de sa ville. 

«Même si l’entreprise a décidé d’aller en consultation, il ne faut pas oublier qu’aucune décision n’a encore été prise dans ce dossier. L’écoute du premier ministre nous conforte évidemment, car sans prendre position, il semblait réceptif», précise-t-elle. 

Infrastructures 

Peu importe le type d’infrastructures, il va de soi que le gouvernement fédéral doit investir dans les régions, pense le président de la CCIRN. 

«Le gouvernement Trudeau avait promis une Banque de l’infrastructure. Il n’y a rien encore. On espère au moins qu’avec le programme 1/3, où le fédéral, le provincial et le municipal se partagent la facture pour la construction d’une infrastructure, il y ait des annonces», rappelle-t-il. 

D’autres enjeux, qui ont été brièvement amenés à Justin Trudeau, tels que la route 117 ou encore le futur centre multisports de Rouyn-Noranda, ont aussi retenu l’attention autour de la table. 

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