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20 août 2018

«Les lignes sur la route ne sont pas là pour rien!»

Jonathan Parrot invite à plus de prudence dans les dépassements

Accident Parrot

©gracieuseté

Une infime partie des débris de la roulotte.

FAITS DIVERS. D’abord impliqué dans un accident qui aurait pu décimer sa petite famille, les dépassements dangereux qu’il a ensuite pu observer ont fait déborder le vase pour l’Amossois Jonathan Parrot, qui invite les usagers de la route à dépasser avec plus de prudence.

Il y a de fortes chances que vous connaissiez déjà son histoire. Son cri du cœur sur Facebook a fait réagir plus de 1600 internautes, suscité près de 800 commentaires et été partagé au moins 3600 fois en moins de 48 heures.

L’accident est survenu sur la route 117, dans le secteur du lac Camatose (km 372) de la Réserve faunique La Vérendrye. Quatre véhicules ont été impliqués, entraînant la fermeture de la route pendant plusieurs heures.

«Il y a eu un impact entre deux poids lourds et une camionnette avec une roulotte. Une enquête est menée en ce moment par notre bureau de la MRC Vallée-de-l’Or afin de déterminer les circonstances exactes de l’accident. Il reste encore des témoins à rencontrer», a précisé lundi l’agent Jean-Raphaël Drolet, de la Sûreté du Québec.

Entre les deux camions

Jonathan Parrot, sa conjointe et leurs deux enfants rentraient de leurs vacances estivales à bord de la camionnette qui tiraient une roulotte. Circulant en direction nord, ils s’apprêtaient à entrer dans une courbe quand ils ont réalisé que deux camions poids lourds de 18 roues en sortaient côte à côte pour une raison qu’ils ignorent, monopolisant les deux voies.

Accident Parrot

©gracieuseté - GoogleMaps

Cette image satellite de Google Maps permet de situer l'endroit où l'accident est survenu.

«Les gens ont parfaitement raison quand ils disent qu’il y avait un ange gardien qui veillait sur nous, parce qu’on aurait très bien pu tous y rester» - Jonathan Parrot

Accident Jonathan Parrot

©gracieuseté

La roulotte a littéralement été éventrée par l’impact, répandant son contenu sur quelques centaines de mètres sur la route 117. La famille remercie les gens qui ont récupéré pour elle ce qui était encore bon parmi les débris.

«Je ne pouvais pas prendre un des fossés parce qu’il y avait des garde-fous de chaque côté. La seule chose que je pouvais faire, c’était de passer au centre entre les deux camions. J’ai juste eu le temps de dire «kossé qui fait là, lui?», j’ai entendu ma conjointe dire «c’est pas vrai!», et paf», s’est-il remémoré, lundi.

Un ange gardien

S’il est parvenu à esquiver les camions avec sa camionnette, ce ne fut pas le cas de la roulotte de 29 pieds à l’arrière. «C’est elle qui a d’abord été frappée et elle s’est littéralement désintégrée avec son petit occupant, le hérisson de la famille. Ç’a fait déraper le pick-up, puis il y a eu d’autres impacts avec les camions. Le seul morceau du pick-up qui est resté intact, c’est la cabine. Je pense que si on avait juste eu le pick-up, on aurait réussi à passer», a-t-il raconté.

Les quatre occupants s’en sont tirés avec des blessures mineures. «Les gens ont parfaitement raison quand ils disent qu’il y avait un ange gardien qui veillait sur nous, parce qu’on aurait très bien pu tous y rester. Avoir pris n’importe quelle autre décision, on se retrouvait face à face avec un poids lourd», a fait valoir Jonathan Parrot, remerciant les gens venus à leur secours et tous ceux qui les ont aidés dans cette aventure.

Responsabiliser les conducteurs

C’est en retournant sur les lieux de l’accident, le lendemain, qu’il a ressenti le besoin de lancer son cri du cœur. Il a vu trois véhicules effectuer des dépassements dangereux, dont un qui en a fait trois devant lui. Il en appelle au gros bon sens et à la patience des autres conducteurs, souvent trop téméraires.

«Les lignes au milieu de la route ne sont pas là pour rien. Ce n’est pas la faute de la route, du MTQ ou de la SQ. Il suffit d’attendre un endroit sécuritaire pour dépasser; il y en a plein dans le parc. On parle beaucoup des dangers de la vitesse excessive, mais un dépassement à 80 km/h peut être tout aussi dangereux s’il n’est pas fait correctement. Il n’y a rien qui presse assez pour mettre sa vie et celle des autres en danger», a-t-il fait valoir.

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