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23 août 2018

Amateurs de défis recherchés

Des joueurs du Club de bridge de Rouyn-Noranda s’adonnant à leur loisir.

Le club de bridge de Rouyn-Noranda est le dernier club actif en Abitibi. Bien que ses rangs comptent une soixantaine de membres, le club vise aussi à former sa relève en offrant, dès septembre, des cours de ce jeu de cartes complexe et stimulant.

Le bridge est un jeu de cartes prisé pour son haut degré de défis. Si bien qu’il est plutôt difficile de le maîtriser sans en apprendre les bases dans des cours.

«C’est le summum des jeux de cartes, assure Jacques Lemire, président du Club de bridge de Rouyn-Noranda qui y joue depuis plus de 35 ans. En plus du défi que le jeu représente avec ses conventions et ses contrats, ça fait appel au bon jugement, au raisonnement et pour les joueurs plus âgés, ça permet de rester alerte mentalement.»

M. Lemire compare le bridge au golf, alors que la pratique est gage de succès.

Former la relève

Le jeu de bridge semble être issu des deux variantes du whist grec et russe. Ils ont été fusionnés pour devenir le britch. Le terme deviendra le bridge à la fin du 19e siècle. Dans les années 1930, le bridge a évolué dans la forme qu'on le joue aujourd'hui et ici, selon le standard américain.

Souvent associé à l’élite et à une culture plus anglophone, le bridge compte de nombreux adeptes aux États-Unis où il est même pratiqué dans les écoles. Au Québec, les clubs sont dans les métropoles, bien vivants, mais dans les régions, la formation de la relève est la clé de leur survie.

«De là, l’importance d’offrir des cours et d’inviter les débutants à venir pratiquer dans les soirées du club», mentionne M. Lemire. Lors de ces soirées, les joueurs plus avertis partagent avec plaisir leurs connaissances avec les joueurs en apprentissage.

Socialiser en s’amusant

On peut donc jouer au bridge à la maison de façon plus amicale ou dans le cadre de soirées plus structurées dans un club de bridge. Il faut donc être quatre joueurs minimum, bien qu’il est possible de jouer à trois, selon M. Lemire.

Les membres du club ont deux occasions par semaine pour venir pratiquer leur loisir, soit le mercredi soir et le vendredi après-midi. De même, le club membre de l'ACBL (American Contract Bridge League), organise six tournois par année. Outre la portion défi, c’est aussi une occasion de socialiser. «À quelques occasions, nous avons des soupers après le tournoi, puis nous jouons aussi au suisse, un dérivé du bridge.»

Le président du club convient que le bridge ne s’adresse pas à tout le monde. «Il faut aimer les défis, estime-t-il, parce que même s’il y a une petite portion de chance, c’est surtout la logique et l’équipe qui fera le moins d’erreurs qui risquent de l’emporter.»

Les cours débuteront le 17 septembre pour une série de 10 cours de deux heures chacun. Inscription auprès de Rachel Martineau à l’adresse suivante : rachelmartineau2017@gmail.com

 

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