Découvrir Samuele dans un concert intime

©Gracieuseté-Julia Marois - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Samuele sera en spectacle à la salle des Chevaliers de Colomb le 2 septembre en formule 5 à 7.

Selon Samuele, la formule intimiste proposée pour son premier passage au FME, le 2 septembre à la salle des Chevaliers de Colomb, est la meilleure façon d’aller à sa découverte.

«Même si mes chansons sont considérées comme des chansons à texte, dans le genre folk, sur scène, j’ai une autre énergie, où l’on passe par toutes sortes d’émotions jusqu’à ce que je finisse couchée sur le dos», mentionne l’artiste.

En spectacle, Samuele parsème ses chansons de son premier album, <@Ri>Les filles sages vont au paradis, les autres vont où elles veulent<@$p>, d’anecdotes et tient à entrer en contact avec son public. «Je dirais que dans mon cas, l’album est un mal nécessaire. Non pas que je ne suis pas fière, mais j’aime mieux la scène», confie-t-elle.

Créer une bulle

La proximité du public est une source d’énergie pour Samuele, qui souhaite créer une bulle avec les spectateurs. «C’est plus facile à créer dans une petite salle que dans un parc, où l’énergie se disperse. Généralement, les gens sont assez captifs pendant mon spectacle et j’aime éviter qu’ils soient distraits par autre chose», explique-t-elle.

La musique, toujours là

Récemment, Samuele a fait le choix, consciemment, de vivre de sa musique. Un genre de point tournant. «J’ai toujours tout lâché dans ma vie: mes jobs, l’école, signale-t-elle. La musique, c’est la seule chose que je n’ai jamais lâchée. Mais j’ai pris la décision que j’allais en faire une carrière qui me rapporte de l’argent et qui me permette de pouvoir élever mon enfant.»

Elle semble avoir pris la bonne décision puisque les reconnaissances s’accumulent (nomination comme Révélation de l’année au dernier Gala de l’ADISQ, prix Coup de cœur de l’Académie Charles Cros). Mais peu importe, la musique fait partie de la vie de Samuele, en digne enfant de Gaston Mandeville.

«La musique, c’est ma façon de gérer mon monde, lance-t-elle. Composer, écrire, ce n’est pas une démarche dans mon cas, c’est un état d’esprit. Les sujets sont toujours très près de moi. Ma vie est un tourbillon d’émotions, même si ce n’est pas toujours les miennes que je raconte dans mes chansons.»

Premier FME

Autant, sur la scène, Samuele s’y sent à l’aise et tisse facilement des liens avec les autres, autant à l’extérieur, elle a besoin de solitude et se considère plutôt comme une personne timide. Alors qu’elle vivra son premier FME, Samuele a entendu parler de la fête et des événements pour les artistes. «Je verrai comment ça se déroule, à savoir si je vais y participer. Mais je sais que c’est cool, selon tous les gens qui y sont passés», indique-t-elle.

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