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07 août 2018

Sandra Rapattoni remise en liberté

Daniel Laframboise Sandra Rapattoni

©tirée de Facebook

Le couple Daniel Laframboise-Sandra Rapattoni serait impliqué dans un crime sexuel s’étant étiré de mai 2007 à août 2018. (Photo tirée de Facebook)

Malgré le souhait de la procureure de la Couronne, Me Émilie Larose, Sandra Rapattoni a été remise en liberté le 7 août au Palais de justice de Rouyn-Noranda. Elle devra respecter certaines conditions, dont une caution de 2500$ sans garantie et dépôt et de se rapporter au poste de police à toutes les semaines.

En plus des conditions usuelles comme de garder la paix et avoir une bonne conduite, l’accusée ne pourra avoir de contacts avec les deux victimes ainsi que le témoin. Elle ne devra pas également communiquer avec son conjoint, Daniel Laframboise, sauf par le biais de son avocate Me Isabelle Martineau et s’abstenir d’utiliser internet et les réseaux sociaux sauf dans le cadre de son travail.

Mme Rapattoni a comparu devant le juge Jacques Ladouceur qui était présent par vidéoconférence. Visiblement ébranlée, elle a livré un témoignage qui a dû être interrompu à maintes reprises, le temps qu’elle reprenne ses émotions.

Durant son témoignage, elle a indiqué qu’elle était prête à respecter de nombreuses restrictions, mais le juge a tenu à rappeler la présomption d’innocence jusqu’à preuve du contraire.

Preuve faible pour le moment

Le juge Jacques Ladouceur a qualifié de faible la preuve envers Madame, en distinguant bien les preuves fournies envers Daniel Laframboise. «Il ne s’agit pas de preuves, mais de démarches policières en vue d’obtenir des preuves», a-t-il souligné.

 

Ce dernier a aussi sermonné les deux avocates en tant que représentantes de la profession sur le principe du système d’urgence mis en place. «Si ça continue comme ça, le système va imploser», a-t-il mentionné, précisant que les cas comme celui de Mme Rapattoni ne devrait figurer dans ce système d’exception.

«Le but de l’enquête de remise en liberté n’est pas un procès, ni de déterminer si quelqu’un est coupable ou non. L’accusée jouit de la présomption d’innocence», a-t-il ajouté.

Il a aussi qualifié Mme Rapattoni «d’actif pour la société puisqu’elle travaille et s’implique. Cette dame a un profil très positif.»

25 ans de vie

«Ma vie s’est effondrée, a-t-elle lancée avant de se mettre à pleurer. C’est 25 ans de ma vie qui tombe en morceaux. Je veux juste m’en aller et refaire ma vie.»

En attente de la suite des procédures, l’accusée quittera la région. Pour le bien de ses entreprises, elle a remis la direction de ses entreprises à sa sœur. Elle reviendra en cour le 27 août.

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