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10 septembre 2018

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

Procès Landry : le jury sélectionné en une heure et quart

Levis Landry

©Photo - Archives

Lévis Landry lors de son arrestation en mai 2016.

Les choses n’ont pas traîné, lundi matin au palais de justice de Val-d’Or, à la sélection des membres du jury au jour 1 du procès pour meurtre de Lévis Landry.

Au bout d’à peine une heure et quart, les 12 jurés – sept hommes et cinq femmes – étaient choisis par la procureure de la Couronne, Me Véronic Picard, et l’avocate de la défense, Me Julie Bolduc.

Rappelons que Lévis Landry, 57 ans, est accusé de meurtre non prémédité sur la personne de Marie-Ève Charron, une dame de 36 ans retrouvée assassinée dans un immeuble à logements de la rue Plessis à Val-d’Or, en mai 2016.

Quelque 250 personnes avaient été convoquées par le tribunal pour la sélection du jury, dont la composition s’est complétée avec le 71e candidat appelé à défiler devant le juge Richard Grenier, de la Cour supérieure. Fait cocasse, l’une des candidates a été libérée après avoir reconnu qu’elle était très ricaneuse!

Soulignons que la pénurie de main-d’œuvre est souvent revenue sur le tapis durant la sélection, plusieurs candidats ayant été libérés parce qu’il n’y aurait personne pour les remplacer dans leur emploi ou dans leur entreprise.

Dans ses premières instructions au jury, le juge Grenier a rappelé que la Couronne a le fardeau de prouver hors de tout doute raisonnable la culpabilité de l’accusé, lequel est présumé innocent jusqu’à preuve du contraire.

Premiers témoignages

Le jury a dû se mettre au travail dès lundi après-midi, alors que la Couronne faisait entendre ses trois premiers témoins, à commencer par le père de Marie-Ève Charron, qui a livré un témoignage empreint d’émotion au cours duquel il a raconté que, craignant pour la santé et la sécurité de sa fille en raison de ses problèmes de consommation, il l’avait sans succès recherchée dans les jours précédant la découverte de son corps.

Ont suivi à la barre des témoins une policière et un sergent-enquêteur de la Sûreté du Québec, lequel était en train d’expliquer, au moment de l’ajournement, les circonstances et l’enquête ayant mené à la découverte du corps de Marie-Ève Charron dans un espace à rangement de l’immeuble où elle vivait.

Me Véronic Picard prévoit faire entendre de 15 à 20 témoins pour la Couronne au cours du procès Landry, qui devrait durer de deux à trois semaines. Dans sa présentation au jury, Me Picard a affirmé que la Couronne allait démontrer que la victime, selon l’autopsie, est probablement décédée par compression des structures du cou et que son corps a été retrouvé dans un ‘’locker’’ utilisé par Lévis Landry.

Selon la thèse de la Couronne, des traces de l’ADN de l’accusé se trouvaient sur Marie-Ève Charron et des images de caméras de surveillance vont prouver la présence de Landry dans l’immeuble quelques jours avant la découverte du cadavre. «Nous établirons aussi la nature de la relation entre l’accusé et Mme Charron dans les jours et les semaines qui ont précédé le décès. À la fin du procès, vous aurez, selon nous, toutes les preuves démontrant que l’accusé a tué Marie-Ève Charron», a soutenu Me Picard en s’adressant au jury.

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