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Justice

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11 septembre 2018

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

Landry dans le tordeur des proches de sa victime

Lévis Landry est passé dans le tordeur de quelques membres de la famille de Marie-Ève Charron, venus de Gatineau, qui ont pris la parole au tribunal avant le prononcé de la sentence.

Richard Charron, le père de la victime, ne l’a pas ménagé. «Je ressens beaucoup de colère parce qu’il a pris la vie de ma petite fille. Je ne lui aime pas la face, a-t-il commencé par dire. J’espère que là où tu seras, tu vas souffrir encore plus que tu as fait souffrir Marie-Ève, mon tab…», a ensuite lancé M. Charron en se tournant vers l’accusé, impassible malgré toute l’émotion qui emplissait la salle.

Christine Beauchamp, la conjointe de Richard Charron, s’est aussi adressée à Lévis Landry, pour sa part en faisant lire son texte par la procureure de la Couronne, Me Véronic Picard. «Un meurtre gratuit, un acte innommable, j’ai tellement de rage envers toi. Comment fais-tu pour te regarder dans un miroir? On ne peut pas concevoir que le dernier visage que Marie-Ève a vu, c’est le tien, a-t-elle lâché. Nous sommes détruits par la dure réalité, mais dès ma sortie du palais de justice, mon amour pour Marie-Ève va gagner contre la violence.»

«Ce meurtre a transformé nos vies à tout jamais, a pour sa part exprimé la mère de Marie-Ève Charron, Josée Chartrand. On s’en venait ici pour sauver et faire soigner notre fille (dont la vie était difficile en raison de problèmes de consommation et de santé mentale), mais elle avait déjà été tuée. Marie-Ève était une belle fille rieuse et aimée; il y avait 150 personnes à ses funérailles, a-t-elle signalé. C’est dur de savoir que ses derniers moments se sont passés dans la peur et la torture.»

André Patenaude, un proche de la victime, a eu le mot de la fin. «On voulait la ramener à Gatineau, mais on n’a pas pu. Elle a eu des beaux enfants et elle nous a fait rire. Et ça, tu ne pourras jamais m’enlever ça», a-t-il dit à l’accusé.

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