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21 septembre 2018

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

Le CISSS-AT veut faire connaître les avantages de la télémédecine

Télémédecine

©Lucie Charest - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Lorsque la technicienne en radiologie effectue l’échographie, elle peut s’entretenir avec le radiologiste qui apparaît dans l’écran un peu à la manière d’un appel Facetime ou Skype.

Au cours de la dernière année, la télémédecine a été utilisée 1098 fois ans un contexte clinique en Abitibi-Témiscamingue. Les dirigeants du CISS-AT, veulent familiariser la population avec les bénéfices qu’elle peut apporter.

Tout d’abord, le PDG du CISSS-AT, Yves Desjardins, a salué l’aspect précurseur du projet mené par Paul-Émile Barbeau au début des années 2000. Son projet pilote de télémédecine avait été dévoilé en novembre 2003 au Centre de santé de Ville-Marie. Une infirmière simulait alors une auscultation sur un patient à la clinique de Winneway. Les personnes présentes à ce lancement entendaient le pouls du patient et voyaient le tout sur l’écran de l’appareil. «Depuis, la télémédecine a beaucoup évolué, a indiqué M. Desjardins. À ce moment, elle se faisait d’un point à un autre point, aujourd’hui, différents intervenants basés dans différents sites peuvent participer à une même consultation.»

Diminuer les déplacements et l’attente

Selon M. Desjardins, le principal avantage pour les patients, sera d’éviter un nombre incalculable de déplacements entre les différents hôpitaux de la grande région et de réduire les délais d’attente. «Notre défi, sera d’intégrer la télémédecine dans notre pratique quotidienne», a-t-il toutefois signalé.

Ici, à Ville-Marie, elle est utilisée depuis 2012 dans différentes situations, comme en échographie. Une technicienne en radiologie pratique l’examen avec une sonde alors que le radiologiste, à Rouyn-Noranda ou ailleurs, voit l’imagerie en temps réel et parle directement avec le patient ou encore donne des indications à la technicienne pour obtenir des détails précis.

«Notre défi, sera d’intégrer la télémédecine dans notre pratique quotidienne» - Yves Desjardins

Parmi les utilisations cliniques récentes exécutées, pensons à des rendez-vous préparatoires à une greffe, à de la réadaptation pulmonaire, à des rendez-vous en oncologie, en neuro génétique, en télé psychiatrie. Il y a des cas où la télémédecine ne pourrait être utilisée, comme lors d’une première rencontre en oncologie, ou encore dans des cas où le spécialiste doit toucher au patient pour compléter un examen.

Familiarisation et droit de refus

«Une consultation en télémédecine ou télésanté, se déroule dans un bureau fermé, doté de l’équipement requis, a précisé Dre Annie Léger, directrice des services professionnels au CISSS-AT. Si le patient le souhaite, il peut être accompagné par un proche, un membre du personnel médical est aussi présent en support au spécialiste avec lequel se déroule la téléconsultation,»

Fait à noter, la direction du CISSS, souhaite que les usagers se familiarisent avec ce type de pratique, pour leur éviter des déplacements, tel que mentionné précédemment, mais aussi, pour leur donner un accès plus rapide à des spécialistes basés dans des grands centres comme le RUIS McGill situé à Montréal.

«Jamais personne ne sera forcé de participer à une consultation en télémédecine, a rappelé Dre Léger. Chacun a un droit de refus, tel que le stipule l’article 108 de la Loi sur la santé et les services sociaux.»

La télé santé évolue rapidement dans la région. En plus des 1098 cas cliniques traités en télé médecine, 5689 rencontres de gestion se sont tenues grâce à ce système et 1025 autres utilisations non classées ont été effectuées. La grande région de l’Abitibi-Témiscamingue dispose actuellement de 62 stations de télémédecine.

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