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22 septembre 2018

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Un riche projet minier à Mont-Brun à 3 M $ d’une relance

Typhon_projet_Fayolle

©Exploration Typhon

Typhon a jusqu’au 10 décembre afin d’obtenir 3 M $ pour racheter la participation d’Hecla Québec dans le projet Fayolle. Une fois cette étape complétée, les travaux d’exploration et de développement, en dormance depuis 2014, pourront reprendre.

En dormance depuis quatre ans, le projet aurifère Fayolle, qu’Exploration Typhon tente de développer à Mont-Brun depuis 2003, pourrait bientôt sortir de sa torpeur.

Le 17 septembre, la société junior de Laval a annoncé la signature d’une lettre d’intention en vertu de laquelle Typhon a convenu d’acquérir la participation de 50 % que détient Hecla Québec dans le projet. La transaction, qui devra être complétée d’ici le 10 décembre pour être effective, comprend un paiement de 3 M $ et une redevance sur le produit net de fonderie (NSR) de 1 % en faveur d’Hecla Québec.

«Lorsque nous aurons racheté la part d’Hecla Québec, nous allons redevenir les opérateurs du projet. Nous pourrons alors reprendre les travaux et aller à la recherche d’un nouveau partenaire pour mettre Fayolle en production le plus vite possible», a indiqué le PDG de Typhon, David McDonald, en entrevue.

Beaucoup de patience

Il faut dire que ce dernier attend ce moment depuis plusieurs années déjà. Or, à partir de 2014, le chantier n’avait, pour ainsi dire, à peu près pas progressé.

«Nous avons acquis Fayolle en 2003. En 2010, nous avons conclu une entente avec Mines Aurizon pour faire passer le projet au stade opérationnel. Aurizon devait investir 10 M $ en travaux et réaliser un placement privé de 2 M $ en quatre versements. Pendant ce temps, nous demeurions les opérateurs du projet. Après, Aurizon prenait le relais et on allait en production», a raconté M. McDonald.

Cependant, en 2013, Aurizon a fait l’objet d’une offre d’achat hostile de la part d’Alamos Gold. À ce moment, Hecla Mining s’est présentée dans le portrait pour sauver Aurizon, dont elle a acquis tous les actifs, incluant sa participation dans le projet Fayolle. Il ne restait alors à Aurizon qu’un seul versement de 500 000 $ à effectuer dans le placement privé.

«En 2014, Hecla a complété la transaction dont nous avions convenu en 2010 avec Aurizon. Elle est donc devenue automatiquement l’opérateur de Fayolle. Or, Hecla est principalement un producteur d’argent. Pendant les années qui ont suivi, aucuns travaux n’ont été réalisés sur Fayolle. En 2016, on a donc amorcé des discussions avec Hecla pour racheter sa participation dans le projet. Elle ne faisait rien dessus et nous ne pouvions rien y faire. Ce n’était donc bon pour personne. Ces échanges viennent enfin d’aboutir», a relaté David McDonald.

«Hecla ne faisait rien sur Fayolle et Typhon ne pouvait rien y faire. Ce n’était donc bon pour personne» - David McDonald

Échantillonnage en vrac

Une fois Fayolle revenu à 100 % dans son giron, la prochaine étape pour Typhon consistera à réaliser un échantillonnage en vrac afin de déterminer la valeur économique du projet.

«Le minerai serait traité à l’usine de la mine Westwood d’Iamgold ou à l’usine Camflo de la Corporation aurifère Monarques, a signalé M. McDonald. Nous ne voulons pas construire d’autres infrastructures sur le site de Fayolle que la rampe d’accès et les bâtiments habituellement requis pour l’opération d’une mine, comme des bureaux, un entrepôt et une sècherie.»

Les foreuses reprendront du service

Typhon réactivera aussi ses foreuses pour découvrir de nouvelles ressources et accroître l’ampleur du projet. Publié en 2013, son plus récent estimé de ressources faisait état de 101 326 onces dans les trois principales zones de Fayolle, en mode souterrain.

«Pour une fosse, on parle d’environ 188 000 onces d’or, mais nous avons bon espoir d’en découvrir beaucoup plus. Lors de notre dernière campagne d’exploration, en 2014, nous avions frappé de l’or visible à 3 km du gîte principal. Dans un autre secteur, nous avions obtenu une teneur spectaculaire de plus d’un kilo d’or sur une épaisseur d’un mètre. L’exploration est donc encore très prometteuse», a fait valoir David McDonald.

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