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04 septembre 2018

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

«Ça n’a pas de bon sens ce qui est en train de se passer!»

Élections 2018

Gilles_Chapadeau_PQ

©Photo La Frontière/Le Citoyen – Thierry de Noncourt

Gilles Chapadeau propose des solutions à la crise de la main-d’œuvre.

Gilles Chapadeau, candidat du Parti Québécois (PQ) dans Rouyn-Noranda-Témiscamingue, croit que les organismes communautaires devraient être mis à contribution pour favoriser l’attraction, la rétention et l’intégration des nouveaux arrivants en lien avec la crise de la main-d’œuvre. 

«Il faut toujours se souvenir que ce sont des gens et pas seulement des travailleurs» - Marie-France Beaudry

Le PQ a déjà annoncé son intention d’orienter 25 % des nouveaux arrivants vers les régions pour répondre au manque de travailleurs. 

«Les entrepreneurs me disent que ça n’a pas de bon sens ce qui est en train de se passer! On est épuisé, au point où ça peut même provoquer des fermetures d’entreprises, compte tenu du manque de main-d’œuvre», a raconté M. Chapadeau. Il s’est adressé aux médias devant le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue à Rouyn-Noranda, en référence au Sommet sur la main-d’œuvre qui s’y est déroulé le 18 janvier. 

Mettre à profit les organismes communautaires 

Le candidat considère que le gouvernement libéral a mal géré la crise de la main-d’œuvre. «La réponse du gouvernement actuel, ça a été de placer deux fonctionnaires, à Val-d’Or et Rouyn-Noranda après nous avoir enlevé le ministère de l’Immigration et d’avoir rapatrié la direction régionale en Outaouais. Ces gens-là n’accompagnent pas, ils disent quels formulaires remplir», a-t-il déploré. 

Selon lui, il faut prendre des mesures concrètes comme soutenir les organismes communautaires, qui sont déjà sur le terrain. Toutefois, il s’est gardé de chiffrer les mesures en question. «Les organismes en employabilité ont plein de solutions. Les organismes communautaires, leur défi, c’est d’avoir les ressources nécessaires, a déclaré M. Chapadeau. Ça prend des logements, des places en garderie, l’accès à un médecin de famille.» 

De son côté, l’association interculturelle La Mosaïque serait enchantée d’aider et d’améliorer son offre de services. «Il faut toujours se souvenir que ce sont des gens et pas seulement des travailleurs. Ils ont besoin d’un réseau, de connaître la ville. Nous avons de plus en plus de demandes et nous avons besoin de plus de moyens pour répondre à ces demandes», a expliqué Marie-France Beaudry, directrice générale de La Mosaïque. 

Point de chute 

M. Chapadeau souhaiterait que les nouveaux arrivants bénéficient d’un point de chute pour l’accueil afin de leur faciliter l’accès aux différents services dans les différents territoires. Il voudrait aussi miser sur la main-d’œuvre autochtone, une richesse déjà présente en région. Il entend soutenir les organismes en employabilité qui connaissent les réalités du terrain et favoriser l’adaptation du marché du travail aux jeunes et aux travailleurs expérimentés. 

Rappelons que plusieurs organismes communautaires ont adressé des demandes récurrentes depuis des années pour que leur financement soit adapté aux réalités d’aujourd’hui. 

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