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Retour14 janvier 2019
La Maison des petits bonheurs est prête à Amos
©Martin Guindon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre
L’aire commune de la Maison des petits bonheurs comporte notamment une cuisine bien équipée avec une salle à manger.
SANTÉ. La Maison des petits bonheurs des Résidences Pygmalion est prête à recevoir ses premières résidentes et une ressource de type de familial à Amos.
L’entrepreneur local MVF Larochelle a terminé comme prévu en septembre les travaux de construction amorcés au printemps. Puis, les bénévoles des Résidences Pygmalion ont procédé à la finition intérieure et à l’ameublement de la maison. Sise au 141 de la rue du Centenaire, dans le Domaine BelleVie, cette maison accueillera trois femmes adultes ayant une déficience intellectuelle.
«Clair Foyer doit trouver une ressource de type familial, qui peut être une femme ou un couple, et qui va louer la maison. Elle y occupera un logement et pourra veiller en tout temps sur les trois résidentes. C’est idéal pour une personne ou un couple qui n’a pas de maison. C’est une première sous cette forme dans la région», rappelle le président André Gaulin.
Entièrement pensée
D’une superficie de 3200 pieds carrés, la maison a été entièrement pensée pour bien accueillir ses résidentes de façon sécuritaire. L’aire commune offre une grande cuisine avec salle à manger bien équipée, un salon et une salle pour les activités. Chacune des résidentes possède une chambre de taille identique. Une quatrième chambre permet d’accueillir une gardienne pour les congés de la ressource.
«Notre objectif, c’est que ça devienne un milieu de vie. On veut que les résidentes puissent se développer et socialiser» - André Gaulin
«On a reçu de beaux dons pour l’ameublement. On peut tout fournir, même à la ressource de type familial. Les gens et les entreprises se sont montrés très généreux envers nous. Toutes les pièces sont adaptées au cas où l’une de nos résidentes devait éventuellement perdre de la mobilité. L’objectif est que ça devienne leur domicile pour la vie», fait valoir M. Gaulin.
Un milieu de vie
La formule novatrice fait en sorte que la ressource de type familial pourra compter sur le soutien des familles des résidentes, qui auront facilement accès à la maison. Elles seront impliquées dans la gestion de la maison, par le biais d’un comité formé avec de représentants de Pygmalion et de Clair Foyer.
«Si la ressource n’a pas toujours le temps d’organiser des activités, Pygmalion pourra le faire avec ses bénévoles. On ne fait pas qu’offrir un logement, on veut aussi fournir un milieu de vie intéressant et stimulant. On veut favoriser leur autonomie», rappelle André Gaulin.
Des services aux résidentes, mais aussi à la ressource. «On veut que la maison soit facile à opérer pour qu’elle puisse s’occuper le plus possible des résidentes. Elle sera libérée de toute la gestion de la maison. On va s’occuper de l’installation physique», assure le président de Pygmalion.
Avec le CISSS
Le Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi Témiscamingue supportera le projet par le biais de son programme des Ressources de type familial. C’est donc lui qui doit recruter et évaluer la ressource. Il référera les trois résidentes et fournira les services professionnels.
Ainsi, toute personne de la région intéressée par le rôle de ressource de type familial ou qui souhaite résider à la Maison des petits bonheurs, doit contacter Julie Chabot, à Clair Foyer, au (819) 333-9198 au poste 229. Résidences Pygmalion est sur Internet: www.residencespygmalion.org.
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