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16 janvier 2019

Danser ensemble à 600 km de distance l’un de l’autre

L’UQAT et le Petit Théâtre s’associent dans un projet audacieux

AB-DanseToGo

©gracieuseté

Le Petit Théâtre sera le lieu où la technologie et la danse vont se rencontrer. Du 21 au 25 janvier, les étudiants à la maîtrise en création numérique de l’UQAT tenteront de trouver une façon de réunir, par la technologie, des danseuses qui seront à 600 km de distance et qui devront interagir entre elles.

L’UQAT et le Petit Théâtre du Vieux-Noranda s’associeront avec le collectif de danse contemporaine Danse To Go pour développer un projet audacieux qui pourrait permettre à des artistes de danser ensemble, bien que dans des villes différentes, et même de ressentir le corps de l’autre.

La première phase du projet aura lieu du 21 au 25 janvier au Petit Théâtre, dans le cadre du laboratoire de création sur l’interactivité dans les arts de la scène. Celui-ci en sera à sa deuxième édition. Pendant quatre jours, étudiants et membres du collectif Danse To Go vont collaborer afin de développer de nouveaux outils artistiques. Le tout se terminera par une soirée ouverte à tous le 25 janvier en formule 5 à 7, où il sera possible de voir le fruit de ce laboratoire. 

Ressentir le corps malgré la distance 

Il y aura deux danseuses du collectif au Petit Théâtre et deux autres à Montréal. Le but du laboratoire est qu’elles soient en mesure de danser toutes ensemble via la téléprésence. Le lien entre elles se fera grâce à la station SCENIC dont dispose le Petit Théâtre. 

«La station SCENIC, qui a été développée par la Société des arts technologiques, permet de connecter 20 salles de spectacles entre elles à travers la téléprésence, a expliqué le responsable numérique du Petit Théâtre, Valentin Foch. Pour simplifier les choses, c’est l’équivalent d’un très gros Skype. On peut envoyer entre six et huit flux vidéo en même temps et en recevoir environ le même nombre en simultané. On peut également transmettre des données.» 

Les étudiants de première année à la maitrise en création numérique de l’UQAT seront là tout au long de la semaine et ils vont travailler à développer des outils qui permettront de ressentir le corps des danseuses qui sont à Montréal, peu importe où elles se trouvent. 

«Ils vont utiliser différents capteurs, différents modes de vidéos. On ne leur impose rien, mais on veut qu’ils tentent de répondre au problème suivant: comment peut-on faire pour ressentir le corps de danseuses qui sont à 600 km de distance? On veut voir ce qu’on peut faire et vers quoi on peut se diriger. On va à l’aventure avec ce projet», a ajouté M. Foch.

«On veut qu’ils tentent de répondre au problème suivant: comment peut-on faire pour ressentir le corps de danseuses qui sont à 600 km de distance?»  - Valentin Foch 

Coup de cœur 

Le Petit Théâtre a approché Danse To Go parce que le collectif a participé, l’été dernier, au spectacle Ma Noranda à titre de chorégraphe et directeur artistique.  

«Nous avons eu un gros coup de cœur avec la gang du Petit Théatre, a relaté Gabrielle Bertrand-Lehouiller, membre de Danse To Go. Elle avait déjà ce projet-là de laboratoire. C’est une première rencontre entre le numérique et la danse. Il s’agit plus d’un échange de ce qu’on peut apporter l’un à l’autre. On est plus là pour permettre de développer des outils de réalité virtuelle et de communication. Le fruit de cette collaboration mènera à la création d’un spectacle. Il s’agit d’une première expérience de ce genre pour le collectif de danse.» 

Sortir la danse de son cadre rigide 

Danse To Go vient de fêter ses cinq ans. Les membres ont toutes étudié ensemble à l’UQAM et ont formé le collectif par la suite. Elles trouvaient que la danse contemporaine était un milieu trop hermétique et voulaient atteindre les gens tout en étant fières de leurs créations. Elles l’ont d’ailleurs fait dans des endroits non conventionnels comme les marchés publics. 

Le Petit Théâtre a déposé une demande de projet auprès de l’organisme Danse sur les routes, qui a pour but de promouvoir la danse en créant un noyau de diffuseurs. D’ici la fin de l’année, il s’est engagé à faire deux sorties publiques en salle.

Commentaires

22 janvier 2019

Roxane Bourdages

Danse to go n’etait aucunement directeur artistique sur le projet Ma Noranda. Il faut rendre à César ce qui appartient à César...

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