23 janvier 2019

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©Photo L’Éclat/Le Citoyen – Anne Blondin

La série Apprendre et transmettre le savoir en Abitibi-Témiscamingue sera diffusée dès le 28 janvier et mettra en relief les différentes formations offertes par les partenaires de la Table interordres en éducation de l’Abitibi-Témiscamingue.

La série télévisée Apprendre et transmettre le savoir en Abitibi-Témiscamingue fera connaître les très nombreuses options de formations disponibles dans l’ensemble du territoire témiscabitibien, et ce, aussi bien au niveau professionnel que collégial et universitaire. 

«Nous avons une programmation qui touche différents aspects de la vie en région, mais nous n’avions rien en lien avec l’éducation. Pourtant, il s’agit d’un milieu très dynamique», a expliqué Isabelle Luneau, gestionnaire pour TVC9. Nous avons approché la Table interordres et, à la suite de rencontres, nous avons développé le projet avec elle.» 

Les différentes formations ont été regroupées selon diverses thématiques telles que le génie, la construction, la forêt, la santé, les mines, les services sociaux, l’éducation et bien d’autres encore. Les épisodes auront une durée de 30 minutes. Une émission spéciale d’une durée d’une heure, qui sera diffusée le 4 février, mettra en vedette le domaine de l’éducation et coïncidera avec la Semaine des enseignants et enseignantes. 

En plus d’être diffusées à la télévision les lundis, les émissions seront également diffusées en direct sur le site de la télévision communautaire. On pourra ensuite les revoir à volonté une semaine après leur diffusion. Une bande-annonce est déjà disponible sur le site et la page Facebook de TVC9.

Valoriser l’éducation 

Les partenaires membres de la Tables interordres en éducation de l’Abitibi-Témiscamingue ont rappelé à tour de rôle l’importance de suivre une formation reconnue, peu importe le niveau scolaire. Ils ont aussi rappelé que rien n’empêche une personne ayant terminé une formation professionnelle de s’inscrire au collégial et même à l’université. 

«Recevoir un diplôme n’est pas la fin du parcours, a rappelé le recteur de l’UQAT, Denis Martel. Nous sommes tous appelés à poursuivre nos apprentissages au-delà de ce diplôme. Un ami disait: ʺOn apprend du berceau au tombeauʺ. Il est de plus en plus fréquent qu’une personne doive suivre des formations complémentaires dans le cadre de ses fonctions professionnelles. Nous sommes aussi là pour ces personnes.» 

Briser les tabous 

Pour sa part, le directeur général de la Commission scolaire de Rouyn-Noranda, Yves Bédard, a dit souhaiter que l’émission brise, une fois pour toutes, les réticences qui existent envers la formation professionnelle. 

«Un étudiant qui choisit cette voie peut non seulement se trouver un emploi, mais un emploi qui est assez bien rémunéré, a-t-il appuyé. Il semble normal pour plusieurs parents d’accepter de payer des études à l’extérieur de la région lorsque l’on parle d’études collégiales et universitaires, mais cela n’est pas toujours accepté pour une formation professionnelle à Val-d’Or, Ville-Marie, La Sarre ou Amos.»