24 janvier 2019

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

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©Photo L’Éclat/Le Citoyen – Archives/Thierry de Noncourt

Malgré une baisse de la cadence, le secteur de l’habitation demeure actif en région.

Des représentants de l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) étaient de passage en Abitibi, le 24 janvier, dans le cadre de la Tournée du Québec de l’habitation, qui les mènera dans 14 régions. Un rapport sera produit à la suite de la tournée. Ils ont rencontré des entrepreneurs et des décideurs locaux pour l’occasion. 

Milieux humides 

Les gens de l’APCHQ ont été sensibilisés à l’enjeu des contraintes qui découlent de la nouvelle réglementation sur la protection des milieux humides et entendent plaider pour plus de souplesse dans la loi de manière à tenir compte des réalités géographiques régionales. 

Rappelons que les milieux humides couvrent 23,5 % du territoire de Rouyn-Noranda, soit 6500 km2. De plus, la ville est confrontée à une importante crise du logement. À cet égard, l’ouverture éventuelle de la mine Horne 5 de Ressources Falco devrait créer près de 600 emplois, des travailleurs qui devront être logés. 

«Nous associons avec raison les ressources naturelles avec l’économie de la région. N’oublions pas, toutefois, le dynamisme qu’apportent les entreprises en construction et en rénovation résidentielles. En Abitibi, la construction représente 10,1 % du PIB», a confié François Vincent, vice-président des relations gouvernementales et des relations publiques de l’APCHQ. 

Ralentissement dans l’habitation 

Tel que mentionné plus haut, le secteur de l’habitation a connu une croissance importante en 2018, mais un ralentissement est prévu en 2019. Cela devrait avoir un impact sur les logements destinés aux propriétaires-occupants et au marché locatif, qui représentaient respectivement 62 % et 32 % de la construction résidentielle dans la région en 2018. 

En ce qui concerne le secteur de la rénovation, à la suite d’une croissance prévue de 7 % par rapport à 2018, les investissements devraient atteindre 223 millions $ en 2019. 

«Nous avons entendu les préoccupations de la région. Plusieurs sujets spécifiques ont d’ailleurs été abordés, entre autres, la pénurie de main-d’œuvre et le régime de compensation des milieux humides et hydriques. L’APCHQ tient à remercier les leaders de l’Abitibi d’avoir accepté son invitation. Ces rencontres auront un apport significatif à notre travail et, par le fait même, à notre industrie», a conclu M. Vincent.