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24 janvier 2019

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Embaucher à l’étranger, une démarche longue et difficile

©Photo TC Média – Archives

Bien que le recrutement de la main-d’œuvre internationale représente une solution, plusieurs embûches se dressent sur le chemin des entreprises qui veulent y avoir recours.

Les employeurs se tournent de plus en plus vers le recrutement international pour pourvoir certains postes au sein de leur entreprise en raison de la crise de la main-d’œuvre qui persiste. La Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda (CCIRN) s’est penchée sur la question.

Un déjeuner rencontre a été organisé au Centre de congrès de Rouyn-Noranda, le 24 janvier, dans le but de démystifier l’immigration et le recrutement international et pour outiller les entrepreneurs qui envisagent cette avenue. L’activité a été organisée conjointement par la CCIRN, le CLD et Emploi Québec. Les organisateurs ont profité du passage de représentants du ministère de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion, en tournée d'information à ce sujet. 

Une des meilleures solutions 

Des entrepreneurs ont livré leurs témoignages sur leur expérience et les défis, mais aussi sur les réussites, les obstacles qui ont été surmontés et l’apport des nouveaux arrivants. Des intervenants ont brossé un portrait de l’immigration au Québec, présenté les différents programmes existants, les coûts et les délais du recrutement international et bien d’autres enjeux. 

«On trouvait que nos entrepreneurs n’étaient pas assez informés ni assez sensibilisés sur en quoi consiste l’immigration. Ce qu’on entend, c’est que c’est compliqué, que c’est long. Pourtant, ça demeure une des meilleures solutions pour contrer la pénurie de main-d’œuvre», a expliqué Marie-Lou Ricard-Dion, conseillère au recrutement et aux communications pour le CLD de Rouyn-Noranda. 

Lourdeur administrative 

Plusieurs entreprises ont déjà entrepris des démarches ou ont participé à des activités de recrutement, comme les Journées du Québec à Paris, pour répondre à leurs besoins. Justement, le premier ministre François Legault a signifié son désir d’accueillir plus d’immigrants en provenance de la France, lors de son passage au forum économique de Davos. Le CLD, de son côté, souhaite continuer d’accompagner les entreprises dans leurs démarches de recrutement international. 

Le principal défi auquel sont confrontés les employeurs, c’est la lourdeur administrative, les documents à remplir. «Souvent, il faudra procéder à une étude d’impact du marché du travail. C’est long. Il y a plusieurs mois d’attente, et c’est avant de savoir si l’employé potentiel obtiendra son permis de travail», a ajouté Mme Ricard-Dion. L’immigration relève principalement du gouvernement fédéral, au Canada. 

Les cinq principaux pays d’origine des personnes ayant immigré au Québec en 2017 sont, dans l’ordre: la Chine, la France, la Syrie, l’Inde et l’Algérie. 

 

Principaux pays d’origine et nombre d’immigrants au Québec en 2017

Chine

5108

France

4505

Syrie

3680

Inde

3323

Algérie

2437

Principaux pays d’origine et nombre d’immigrants au Québec en 2017

Chine

5108

France

4505

Syrie

3680

Inde

3323

Algérie

2437

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