Justice
Retour28 janvier 2019
Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca
Denis Savard reste silencieux au tribunal
©Photo - Sûreté du Québec
Denis Savard
La justice n’a pas un client facile en la personne de Denis Savard, épinglé par la police vendredi dernier pour gangstérisme et trafic de drogue dans le cadre du Projet Oxyder, au bout d’un mois et demi de recherches.
L’individu de 46 ans a refusé de se lever, de décliner son identité et de répondre aux questions du juge de paix magistrat Claude Boulianne lors de sa comparution au palais de justice de Val-d’Or, lundi après-midi.
«Je ne parle pas à une machine…», ont été les seuls mots prononcés par Savard, qui faisait allusion au fait que le juge Boulianne siégeait à distance, par téléphone, et non en personne.
Dans les circonstances, le magistrat a ordonné un renvoi à mardi après-midi pour une nouvelle comparution, possiblement pour fixer une date d’enquête sur remise en liberté.
«On vous donne une journée pour contacter un avocat», a mentionné le juge Boulianne à Denis Savard, qui demeure détenu jusqu’à nouvel ordre, la Couronne (représentée par Me Jonathan Tondreau) s’étant objectée à sa remise en liberté.
À l’instar des huit autres suspects d’Oxyder reliés à l’Abitibi, l'homme originaire de Rouyn-Noranda et domicilié à Lantier dans les Laurentides fait face à des accusations de complot pour faire le trafic de drogue, d’avoir œuvré pour une organisation criminelle et de trafic de stupéfiants. Il est aussi accusé de possession d'une arme prohibée, soit un pistolet Pro PB Ten 2.
À la demande de la Couronne, le tribunal a interdit à Savard de communiquer avec les autres accusés d’Oxyder pour la durée des procédures judiciaires.
Commentaires