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04 février 2019

Ça va aller: apprivoiser le départ de l’être cher

AB-CaVaAller

©Photo L’Éclat/Le Citoyen – Anne Blondin

Isabel Vaillancourt a lancé son plus récent récit, Ça va aller, qui est inspiré de son expérience d’aidante naturelle auprès de son conjoint. Entre la réalité et l’imaginaire, le carnet littéraire a permis à l’auteure d’aborder un sujet plus personnel pour une première fois.

Après plusieurs récits de fiction, l’auteure Isabel Vaillancourt s’est permis une écriture plus intime en écrivant son premier carnet d’auteur mariant imaginaire et son quotidien d’aidante naturelle. 

Pour son dernier ouvrage paru, Ça va aller, Isabel Vaillancourt a essayé un nouveau style littéraire qui lui a particulièrement plu, soit celui du carnet littéraire. Elle a d’ailleurs décrit ce style avec beaucoup d’enthousiasme. 

«Ça te donne une liberté de pouvoir parler un peu du réel, un peu de l’imaginé et sortir de la forme du roman, a-t-elle tenté de résumer. Ça demeure une forme littéraire agréable à produire. On peut aller dans tous les sens, changer de sujet un peu brusquement, pourvu que ça suive une ligne directrice.» 

Le comédien et auteur Robert Lalonde lui a ouvert les portes de cet univers en l’invitant à l’un de ses ateliers littéraires du camp littéraire Félix. 

«Je n’avais jamais touché au carnet littéraire et je n’avais pas d’idée sur ce que ça pouvait être, a expliqué Mme Vaillancourt. Robert m’a demandé d’assister à l’atelier et j’ai trouvé ce format extraordinaire. Le carnet m’a permis de contourner les règles tacites du roman. C’était un véritable bonheur!» 

Cette absence de structures rigides, comme cela peut être le cas dans l’écriture d’un roman, a permis à Isabel Vaillancourt d’exposer son regard sur le monde avec ses propres perceptions et d’aborder un thème un peu plus personnel que dans ses œuvres précédentes. 

Dire adieu 

Le point de départ du carnet littéraire est la perte d’un être cher qu’a vécue Mme Vaillancourt. 

«Mon conjoint avait 65 ans lorsqu’il est décédé, a-t-elle indiqué. Cela a commencé avec la maladie de Parkinson, qui était accompagnée d’une démence à corps de Lewy. Je voyais mon conjoint perdre ses capacités un peu plus à chaque jour. Il devenait un étranger, mais tu ne peux pas couper les liens affectifs avec une personne avec qui tu as vécu une longue vie.» 

Si elle a été incapable de trouver les mots pour exprimer ce qui se passait à ce moment de sa vie, Isabel Vaillancourt a su transmettre son expérience à travers ce carnet littéraire. 

«Le fait qu’il devienne un étranger a été un bouleversement, a-t-elle souligné. J’ai trouvé cela difficile de ne pas être en mesure de soulager sa souffrance.» 

À travers des apartés imaginaires, l’auteure aborde la maladie de son conjoint, son décès et la vie qu’elle a dû poursuivre après sa perte. «Le titre vient du fait que malgré les épreuves, tu ne peux pas nécessairement t’apitoyer sur ton sort. J’ai des enfants et des petits-enfants. Je devais leur montrer un visage fort, même si je n’en avais pas toujours la force», a-t-elle raconté. 

Plusieurs projets 

Mme Vaillancourt n’en est pas à son premier projet littéraire. Elle a déjà neuf romans à son actif, dont trois pour la jeunesse, et un recueil de haïkus. Elle vient d’ailleurs tout juste de présenter son deuxième carnet littéraire à son éditeur. 

Le carnet littéraire Ça va aller est disponible dans les librairies et auprès de chez Lévesque Éditeur.

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