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07 février 2019

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

«La chambre d’hôtel la plus payante» – Sébastien D’Astous

La mission politique historique de la région à Ottawa a été couronnée de succès

Mission Ottawa Abitibi-Témiscamingue

©Photo L’Éclat/Le Citoyen – Thierry de Noncourt

Les membres de la délégation d'Abitibi-Témiscamingue en présence de François-Philippe Champagne ministre de l'Infrastructure et des Collectivités.<@

La mission de représentation politique de l’Abitibi-Témiscamingue à Ottawa a été un succès qui a permis de faire connaître auprès du gouvernement canadien les enjeux auxquels est confrontée la région.

Le 5 février, des élus et des représentants de différents organismes se sont rendus à Ottawa pour y rencontrer des ministres et des secrétaires parlementaires de différents ministères. La mission a été qualifiée d’historique, puisque c’était la première fois qu’une telle délégation de la région se rendait à Ottawa. 

Les membres de la délégation avaient ciblé des dossiers régionaux à défendre, dont celui de NAV Canada et du service de nuit à l’aéroport (FSS) de Rouyn-Noranda. Grâce à leurs efforts, ils ont réussi à convaincre le ministre des Transports, Marc Garneau, de renvoyer NAV Canada refaire ses devoirs à propos du service de nuit. 

La mission était pilotée par la Conférence des préfets de l’Abitibi-Témiscamingue (CPAT) avec l’aide de Claude Thibault, conseillère au cabinet d'Innovation, Sciences et Développement économique du Canada. 

Un investissement payant 

La mission aura coûté moins de 2000 $ à la CPAT. Les autres organisations étaient responsables des frais de leurs participants. 

«Ç’a été la chambre d’hôtel la plus payante! On des besoins criants au niveau des infrastructures. On veut se faire entendre», a confié Sébastien D’Astous, maire d’Amos et préfet de la MRC d’Abitibi, en référence à d’autres déplacements que les élus doivent effectuer et pour lesquels des frais sont engagés. 

«On s’est fait connaître. C’était important de participer parce qu’il y a une méconnaissance de certains programmes [fédéraux]. Selon nous, la région en était perdante», a déclaré Diane Dallaire, mairesse et préfète de Rouyn-Noranda. 

«C’était pertinent et important. Ça nous a permis de créer des ancrages pour établir nos réseaux, ce qui n’avait jamais été fait. On le constate, comme région, nous ne sommes pas allés chercher tout le temps tout ce que l’on pouvait obtenir», a expliqué Claire Bolduc, préfète du Témiscamingue et présidente de la CPAT. 

«C’était important pour connaître les enjeux de chacun, comment on voit les choses au niveau du développement et comment on peut participer sans être mis de côté», a expliqué Lucien Wabanonik, conseiller au Conseil de bande de Lac-Simon. 

«Ça nous a donné la chance de présenter nos doléances et de parler de notre réalité. Quand on chemine dans la machine bureaucratique ou politique, il y a toute une différence entre la réalité et la perception qu’en ont les gens», a fait valoir Jean-Yves Poitras, commissaire industriel de Val-d’Or. 

Plusieurs dossiers ont été exposés aux différents ministères et organismes fédéraux lors de cette mission. Suivez-en les différents comptes-rendus de notre journaliste au cours des prochains jours. 

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