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08 février 2019

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

Plus d’heures de travail pour 500 employés à temps partiel du CISSSAT

Un pas pour contrer la pénurie de main d’œuvre en santé

Yves Desjardins

©Lucie Charest - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Yves Desjardins et le président du conseil d’administration, Claude N. Morin, ont salué les bons résultats de cette démarche de rehaussement du travail pour les employés de classe 1.

Le CISSSAT a récemment entrepris une démarche pour rehausser les heures de travail de ses employés à temps partiel. Bonne nouvelle, sur 570 employés éligibles, 93 % d’entre eux, soit 530 personnes, viennent d’accepter de passer de 4 à 7 jours de travail sur 14 jours.

«Cette possibilité était offerte à des employés de classe 1, soit des infirmières, des infirmières auxiliaires et des inhalothérapeutes, a précisé Isabelle Benoit, directrice des ressources humaines, communications et affaires juridiques, lors du conseil d’administration du CISSSAT du 7 février. La proposition a été bien accueillie, car 93 % des employés éligibles ont accepté.»

Ce rehaussement des heures de travail répond à plusieurs impératifs et orientations, selon le PDG du CISSSAT, Yves Desjardins. «Nous voulons être un employeur de choix, a-t-il rappelé. Si nous pouvons améliorer les conditions de travail de nos employés en facilitant l’organisation du travail pour fournir un meilleur service, c’est un grand pas de fait.»

«Ce sera plus facile pour eux, mais aussi pour nous. Les impacts cliniques sont majeurs»  - Yves Desjardins

Impacts directs

Actuellement, le CISSSAT travaille à inverser la proportion de ses effectifs, où les postes à temps plein comptent pour 40 %, tandis que les 60 % restants sont couverts par des postes à temps partiel. La démarche de rehaussement du travail est un élément important vers la réalisation de cet objectif, dont les impacts se feront sentir à différents niveaux.

«Pour les employés, ce sera plus facile de coordonner leur propre vie, car nous aurons l’obligation de leur fournir du travail sur un horaire de sept jours et non plus des disponibilités à la miette, a noté M. Desjardins. Ce sera plus facile pour eux, mais aussi pour nous. Les impacts cliniques sont majeurs. Les services s’en trouvent davantage stabilisés. Cela devrait faire diminuer le temps supplémentaire obligatoire. La stabilité du personnel améliore la qualité des services.»

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