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23 février 2019

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

Résidences pour personnes âgées: six fois plus de demandes que de places

Édith Vincent

©Lucie Charest - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Les résidences pour personnes âgées sont aux premières loges pour mesurer les impacts du vieillissement de la population. Uniquement à la Résidence Lucien-Gaudet à Ville-Marie, pour une possibilité de 20 places, la liste d’attente dépasse les 130 noms.

«La Résidence Lucien-Gaudet accueille des personnes âgées autonomes ou en légère perte d’autonomie, a indiqué Édith Vincent, directrice de la Table de concertation des personnes âgées du Témiscamingue (TCPAT) depuis 24 ans. C’est presque la même chose à la Résidence Marguerite-d’Youville, une résidence pour personnes en légère ou forte perte d’autonomie, Nous avons une possibilité de 40 places et la liste d’attente est de pratiquement 80 noms.»

Selon Mme Vincent, malgré que le maintien à domicile se développe au sein de la TCPAT, l’étendue du territoire entraîne son lot de difficultés.

«Là encore, il faudrait qu’il y ait une employée basée dans chaque secteur pour offrir les services, a-t-elle mis en relief. Les frais reliés aux déplacements sont très élevés. Une fille qui partirait de Ville-Marie pour donner un bain à Belleterre, c’est deux heures sur la route aller-retour. Pendant ce temps-là, elle ne donne pas de service à d’autres personnes.»

«Avec les disponibilités de financement auxquelles nous avons droit actuellement, la part du milieu s’élèverait à environ 600 000 $ pour construire la résidence de 3 M $ dont nous aurions besoin» - Édith Vincent

En recherche de solutions

Pour le moment, il y a davantage de projets sur la table que de solutions concrètes. Bien sûr, l’idéal serait de construire au moins une autre résidence. Celle-ci serait de type évolutive, c’est-à-dire que le service s’adapterait aux besoins de la clientèle et non pas l’inverse, soit déménager la personne à chaque fois que sa condition se détériore.

«Le temps serait peut-être venu de moduler le programme AccèsLogis de la Société d’habitation du Québec, qui est principalement accessible aux résidences de personnes encore autonomes, a fait remarquer Mme Vincent. Les besoins de la population ont évolué. Avec les disponibilités de financement auxquelles nous avons droit actuellement, la part du milieu s’élèverait à environ 600 000 $ pour construire la résidence de 3 M $ dont nous aurions besoin.»

La TCPAT regroupe 17 comités locaux auxquels participent 59 bénévoles. Le conseil d’administration est composé de sept administrateurs plus un membre observateur. Le personnel compte 100 employés, dont 90 sont des préposés aux soins à domicile.

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