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08 mars 2019

Cardiaque de naissance, Julien Mercier veut redonner à l’Institut de cardiologie

Julien Mercier

©Photo Julien Mercier

Julien Mercier gratte la guitare depuis des années. Il était accompagné de sa mère, Suzelle Perron, au piano.

Né avec des problèmes cardiaques, Julien Mercier a passé beaucoup de temps sous le bistouri. Aujourd’hui, il veut redonner à l’Institut de cardiologie de Montréal, qui l’a aidé tout au long de sa vie.

«Je suis né avec de multiples malformations cardiaques, a raconté Julien Mercier. J’ai eu ma première chirurgie cardiaque seulement 18 jours après ma naissance à l’hôpital Sainte-Justine», raconte le natif de Palmarolle. 

Uniquement durant les premières années de sa vie, M. Mercier a dû subir six opérations à cœur ouvert et de nombreuses chirurgies d’un jour. Aujourd’hui, il est âgé de 33 ans et on ne pourrait jamais dire, au premier regard, qu’il souffre de troubles cardiaques. 

«Je travaille pour une minière à la Baie-James, je n’ai jamais été couvé par mes parents. J’ai fait du quatre roues, de la motoneige et du motocross comme mes amis. Je n’ai jamais vraiment eu de restrictions», a-t-il indiqué. 

Julien Mercier aura eu la chance de pouvoir garder le même médecin depuis qu’il est né. «Aujourd’hui, j’ai des suivis réguliers à l’Institut de cardiologie de Montréal, mais c’est avec le même médecin qui m’avait accueilli à Sainte-Justine à l’époque, a-t-il relaté. C’est comme mon médecin de famille maintenant.» 

Six pacemakers 

M. Mercier s’est fait poser son premier pacemaker alors qu’il n’avait que quatre ans. En 2017, il en était rendu à son sixième. «Je les use à la corde!», a-t-il lancé à la blague. La raison principale des changements est liée à la batterie qui vient en fin de vie. De temps en temps, ils doivent aussi changer les fils qui sont reliés au cœur. 

«Avec le temps, les technologies changent et l’autonomie des batteries augmente, a souligné Julien Mercier. Au début, les batteries duraient quatre ans. Aujourd’hui, on parle d’une dizaine d’années de vie utile.» 

Les problèmes de M. Mercier viennent, entre autres, de la coarctation de l'aorte. Comme son artère est plus grosse que la normale, cela cause des problèmes aux valves cardiaques, qui ne fonctionnent pas normalement. «Ma valve pulmonaire, quant à elle, est trop petite. Ils ont dû la changer à deux reprises», a-t-il mentionné. 

Redonner à son tour 

«Étant donné que ça fait des années que je suis suivi à la même place, ma mère et moi, on voulait organiser des soirées pour lever des fonds qu’on va remettre à la Fondation de l’Institut de cardiologie de Montréal, a fait savoir Julien Mercier. On ne savait pas trop comment s’y prendre, donc pour cette première édition, on a décidé de présenter trois spectacles en trois soirs différents.» 

Les spectacles de musique et de chansons se sont ainsi déroulés devant une vingtaine de personnes sur trois samedis de suite. M. Mercier a lui-même interprété des chansons de Brassens, sa mère, musicienne de métier, l’accompagnant au piano. «C’est sûr qu’il y avait beaucoup de membres de notre famille et de nos amis, mais on a tout de même réussi à ramasser plus de 4350$. On a eu une belle réponse», a-t-il affirmé. 

Étant donné le succès financier de ces soirées, Julien Mercier espère répéter l’expérience. «On connaît beaucoup de gens de la région qui font de la musique, alors on pense peut-être faire une soirée un peu plus grosse avec des artistes du coin dans les années à venir», a-t-il signalé. 

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