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14 mars 2019

Une femme forcée d’accoucher à l’urgence de La Sarre

Les craintes de la population se concrétisent

AB-AccouchementUrgence_LAS

©Photo L’Éclat/Le Citoyen – Archives

Une jeune femme de La Sarre a été contrainte d’accoucher de son premier enfant sur une civière de l’urgence, le tout sans médecin spécialiste pour l’accompagner, en raison de la fermeture complète du service d’obstétrique.

Ce qui devait être le plus beau moment dans la vie d’une nouvelle maman s’est transformé en véritable cauchemar, alors qu’elle a dû mettre au monde son premier enfant sur une civière de l’urgence de l’hôpital de La Sarre, sans gynécologue et ni obstétricien à ses côtés.

Une source anonyme a indiqué au Journal qu’une jeune femme de l’Abitibi-Ouest a accouché, durant la première semaine de mars, à l’urgence de l’hôpital de La Sarre dans des conditions frôlant la médecine de brousse. 

Enceinte de son premier enfant, la jeune femme a commencé à éprouver des contractions aux alentours de minuit. Elle a suivi la procédure mise en place par la direction du CISSSAT et a téléphoné à Rouyn-Noranda afin de savoir ce qu’elle devait faire. On lui a répondu qu’elle devait rester à domicile jusqu’à ce que les contractions soient plus rapprochées. C’est ce qu’elle a fait. «Sauf qu’on lui a transmis les informations comme si elle était une patiente de Rouyn-Noranda», a indiqué notre source. 

Vers 2h du matin, les contractions avaient augmenté et étaient plus rapprochées. Son conjoint n’étant alors plus à l’aise de faire la route jusqu’à Rouyn-Noranda, il a préféré amener sa conjointe à l’urgence de La Sarre. 

«L’urgentologue a constaté que la jeune femme était dilatée à 8. Il était alors impossible de la transférer par ambulance à Rouyn-Noranda. Le personnel de l’urgence a pris la décision de procéder à l’accouchement sur les lieux, même s’il n’était pas du tout à l’aise de le faire», a poursuivi notre source anonyme. 

«L’équipe de l’urgence a procédé à l’accouchement sur une civière, un équipement qui, normalement, n’est pas destiné à cet usage. La femme se trouvait dans une section vitrée, où il est impossible de fermer les rideaux. La jeune femme qui a subi cet accouchement n’a pas dû vivre un beau moment», a déploré notre source. 

Pas de gynécologue d’urgence 

L’urgentologue a appelé en renfort un collègue en obstétrique puisqu’il n’y en avait pas de garde. Il n’y avait pas de gynécologue non plus. «On ne sait pas s’il y avait un anesthésiste disponible. Il y avait seulement une infirmière qui avait de l’expérience en natalité et c’est tout», a souligné notre source. 

S’il n’y avait pas de gynécologue sur place, c’est que dans les procédures mises en place par la direction, il n’y a aucune directive à cet effet. 

«Les gens de l’urgence n’avaient pas le nom d’une personne à contacter en cas de besoin, a précisé notre source. Évidemment que le gynécologue qui a été appelé en panique par l’urgentologue s’est déplacé pour aller aider quand il a su qu’il y avait une petite maman qui était sur le point d’accoucher à 3h du matin!» 

Craintes que cela se reproduise 

Les médecins ne sont pas contents de cela. Le personnel de l’urgence est inquiet que cela se reproduise. 

«C’est exactement le genre de situation qui est décrié par la population depuis l’annonce de la fermeture du service d’obstétrique. Les procédures mises en place ont été faites par des fonctionnaires qui ne connaissent pas la réalité du terrain», a dénoncé notre source. 

Commentaires

14 mars 2019

Martine morin

Vraiment triste on régresse de 100 an alors que les femme devait pratiquement accouchée seul ou sage femme à la maison la c’est pire à l’hopital et natalité fermer ou est-ce qu’on s’en vas

14 mars 2019

Sylvaine Bouchard

Avant qui est plein de spécialiste c’etait Notre médecin qui nous accouchait mes 3 accouchements ont très bien été mais là je pense qui a un gros manque en administration est que l’on retourne en arrière et les infirmières qui sont dans les CLSC ou en privé elles ont un horaire de 5 jour semaine ala clinique des infirmières pour nous peser et prendre la pression et avant c’etait Le médecin qui faisait ça il y a beaucoup à ajuster et mettre les infirmières à leur vrai travail et médecin aussi et quand on rencontre un médecin spécialiste la petite dame qui lave lavabo et toilette avec le même linge et j’ai vu ça deux fois je l’ai suivi dans passage et je lui ai dit tu lave le lavabo et à l’avers avec le même linge et elle a répond on m’a dit de laver ça comme ça j’en reviens pas y peut bien avoir des microbes mais c’est ce qu’en je pense

14 mars 2019

Patrick

ont dit les régions mais le système vide les régions... Maniwaki en crise de service aussi aucun chirurgien à répétition. Ils appel cela bris de service mois j’appel cela manque de personnel pour les crises. un medecin au Quebec c’est rare car il contingentement des cours trop élevés.

14 mars 2019

Carole Rouleau

C'est pitoyable

17 mars 2019

Diane

Si ça continue... Y parle de fermer le département d hemodialyse pis de nous envoyer à rouyn. Faute de personnels.. Ça pu de bon sens. Ce département on en a besoin. Faut faire quelque chose avant qui soit trop tard. Déjà de faire 3 à 4h 3 fois semaine. Faudrait se rapper la route de la Sarre. Rouyn en plus? C est inacceptable !!!

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