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20 mars 2019

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Huskies – Cataractes: des affrontements expéditifs

Huskies Rouyn-Noranda Cataractes Shawinigan

©Jean-François Vachon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Les Huskies et les Cataractes n'ont jamais offert de séries très longues lorsqu'ils se sont affrontés.

Si on se fie au passé, la série entre les Huskies et les Cataractes de Shawinigan risque d’être de courte durée. Les deux équipes n’ont jamais disputé une série de plus de cinq matchs en quatre affrontements jusqu’à maintenant.

En effet, depuis l’arrivée des Huskies, la formation de la Mauricie a croisé le fer avec les Rouynorandiens à quatre reprises. Revivons rapidement ces duels.

2001, le passage obligé

À l’époque, les Cataractes présentent la meilleure fiche de la LHJMQ. Ils ont remporté 54 de leurs 72 parties, ce qui leur permet de récolter 116 points. Ils ont la meilleure offensive et la meilleure défensive. Cette fiche leur permet d’avoir un laissez-passer pour la 2e ronde.

Les Huskies terminent au 4e rang de la conférence Robert-Lebel. Pour une énième fois, ils affrontent les Olympiques de Hull. La meute vaincra leurs grands rivaux en cinq parties, une première victoire pour Rouyn-Noranda en séries contre Hull, qui les avait éliminés trois fois de suite.

Shawinigan, mené par Marc-André Bergeron, Jason Pominville, Alexandre Burrows, Jonathan Bellemare et Radim Vrbata, remporte les quatre matchs marquant quatre buts dans chaque rencontre. Les Huskies n’auront jamais été vraiment dans le coup. Cette année laissera des traces alors que la meute avait échangé son espoir de premier plan Maxime Talbot, Dominic D’Amour et un choix de première ronde aux Olympiques de Gatineau en retour d’Alexandre Giroux.

2006, le mur Ellis

Les Huskies connaissent une excellente saison, mais, aux Fêtes, ils prennent la décision d’échanger leur meilleur marqueur, Brent Aubin, aux Remparts de Québec. Cette décision plombe un peu l’attaque des Huskies.

En séries, le parcours s’amorce contre les Cataractes qui ont complété la saison avec 12 points de moins. Même si la meute avait du succès en saison, les Cataractes sont privés d’un de leurs leaders offensifs, Benoit Mondou, en début de séries. Les deux équipes divisent les matchs à Rouyn-Noranda.

La meute perdra ensuite les trois matchs suivants à Shawinigan. Le gardien Julien Ellis fut tout simplement irréprochable devant la cage des Cataractes. Alex Bourret, Steve Bellefleur et Cédric Lalonde-McNicoll se sont disputés chez les adversaires.

2012, reconstruction contre grande équipe

Les séries de 2012 ressemblent beaucoup à celles de cette saison. La meute se relevait de la pire saison de son histoire alors qu’il avait raté l’année précédente, pour une deuxième fois depuis les débuts de la concession, les séries éliminatoires.

Les Cataractes venaient de terminer au 2e rang du classement général et s’apprêtaient à accueillir le tournoi de la Coupe Memorial.

La meute fut dans le cou lors d’un seul des matchs s’inclinant 3 à 2. Elle a subi des revers de 7 à 1, de 6 à 3 et de 6 à 2. Les Rouynorandiens ne faisaient pas le poids devant les Michael Bournival, Michael Chaput, Anton Zlobin, Frédérick Gaudreau et compagnie.

2016, la première victoire rouynorandienne

En 2016, les deux équipes se retrouvent en finale de la Coupe du Président. Les Huskies viennent de connaître la meilleure saison de leur histoire. Les Cataractes tentent de remporter pour la première fois ce prestigieux trophée.

Menés par Francis Perron, Chase Marchand, Timo Meier, AJ Greer, Nikolas Brouillard, Jérémy Lauzon et Philippe Myers, les Huskies vont remporter les trois premiers matchs.

Rappelons que le deuxième match de la série fut interrompu lorsqu’un préposé de l’aréna performe un trou dans le système de refroidissement situé sur la patinoire.

Après avoir échappé le quatrième match à Shawinigan, la meute revient dans son antre. Devant un aréna rempli, bruyant et prêt à célébrer, la meute dissèque leurs adversaires pour se forger une avance de 6 à 1 après deux périodes. Les partisans des Huskies profiteront de cette troisième période pour célébrer jusqu’au moment où, sur les ondes de TVA Sports, Sébastien Goulet, lancera le «et au printemps de leurs 20 ans, les Huskies sont champions de la Coupe du Président.»

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