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20 mars 2019

Une nouvelle aventure attend Sophie Dupuis

Sophie Dupuis

©Archives - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Alors que la poussière retombe à peine sur la magnifique aventure de son film Chien de garde, la cinéaste valdorienne Sophie Dupuis se prépare à repartir la machine avec son nouveau projet, Souterrain, dont le tournage se déroulera à Val-d’Or à la fin mai.

Clairement attachée à ses racines abitibiennes, Sophie Dupuis conviera les cinéphiles dans l’univers minier pour son 2e long-métrage, dont le budget est évalué à environ 2,7 millions $. Deux mines de la région de Val-d’Or ont d’ailleurs accepté d’accueillir l’équipe de production pour le tournage des scènes dans leurs galeries.

«Notre projet était un peu mystérieux pour les gens de l’industrie minière à prime abord, mais j’été agréablement surprise par la belle réception que nous avons reçue au cours des derniers mois de pourparlers, raconte la réalisatrice. Ils ont pris le temps de nous écouter et ils ont pu déceler l’amour que j’ai pour la région et pour les travailleurs miniers. On se sent accueillis à bras ouverts.»

Film humain

Sans vouloir élaborer outre-mesure sur son scénario, Sophie Dupuis précise qu’il s’agit avant tout d’un film humain.

«C’est d’abord un film sur l’amitié, sur la fraternité qui se crée entre les travailleurs miniers. Le concept de gang est au centre du film, c’est presque un personnage en soi. C’est un peu un hommage à ces gars-là, qui font partie de ma vie depuis mon enfance, le tout dans un décor vraiment intéressant, avec une bonne dose de suspense qui devrait rejoindre plusieurs types de cinéphiles.»

Val-d’Or en vedette

Même si quelques scènes d’intérieur seront tournées à Montréal, histoire d’économiser sur les coûts de tournage, Sophie Dupuis promet que Val-d’Or sera clairement en vedette sans son film.

«C’est très important pour moi qu’on reconnaisse la ville dans le film. Les personnages y vivent, même si la mine fictive où ils travaillent est située au loin. On peut tricher en filmant de trucs à l’intérieur à Montréal, mais on ne peut pas recréer le look de Val-d’Or, de ses quartiers, de ses rues», précise-t-elle.

Casting

À deux mois du début du tournage, la production est en processus d’auditions et certains rôles se confirment, même si les annonces officielles suivront dans les prochaines semaines. Tout comme pour Maude Guérin ou Paul Ahmarani dans Chien de garde, il est fort possible que des noms bien connus du public se retrouvent à travailler avec Sophie Dupuis.

Ceci dit, on reconnaîtra sans doute quelques visages abitibiens dans Souterrain, du moins pour des rôles de figurants.

«On va avoir besoin de vrais travailleurs miniers pour jouer les rôles de figurants que nous verrons tout au long de film. Les mines vont nous donner un coup de main pour les choisir. Il y aura sûrement aussi d’autres besoins en figuration et les gens de notre équipe vont s’y attarder dans les prochaines semaines», précise la réalisatrice.

De la pression

Chose certaine, Sophie Dupuis ne cache pas ressentir de la pression à l’aube de ce 2e tournage, elle qui a ravi la critique et le public avec Chien de garde.

«Il y a clairement une grande pression et je suis la première à me l’imposer, lance-t-elle. C’est tellement difficile de réussir dans notre industrie. Il faut que ce soit parfait. À preuve, on a eu un super succès avec Chien de garde et c’est malgré tout difficile d’obtenir le financement pour le projet suivant. Je commence à ressentir clairement la pression dans mon corps et je dors plus difficilement depuis quelques jours. Le film prend beaucoup de place dans ma vie présentement et je vais m’assurer de mettre toutes les chances de mon bord pour bien vivre cette aventure.»

Financement

Au sujet du financement, Souterrain  a été retenu par la SODEC en décembre dernier, mais les producteurs attendent toujours des réponses positives de Téléfilm Canada et du Fonds Harold Greenberg, notamment.

«On va de l’avant quand même, parce que les dates de tournage dans les mines arrivent vite et qu’on doit les respecter. On va faire comme si on avait l’argent et s’ajuster ensuite, si on avait de mauvaises nouvelles. C’est un risque que le producteur (Bravo Charlie) est prêt à prendre», explique la Valdorienne.

Visages connus

Sophie Dupuis retrouvera plusieurs artisans de Chien de garde dans son équipe de tournage, à commencer par Mathieu Laverdière à la photographie. «On s’entend très bien et, tout comme moi, il est amoureux des acteurs et il aime vivre les scènes avec eux. On partage la même façon de filmer, avec caméra à l’épaule mais avec une image fluide, pas saccadée.»

En nomination

Rappelons enfin que le film Chien de garde pourrait connaître une autre heure de gloire avec quatre nominations lors des prix Écrans canadiens 2019, qui seront remis à Toronto, le 31 mars. Il est notamment en lice pour le titre du meilleur film. Sophie Dupuis est pour sa part en nomination pour le prix de la Meilleure réalisation, ainsi que pour le prix du Meilleur 1er film. La gala sera télédiffusé sur les ondes de CBC.

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